Si la potentielle mise en place d’une nouvelle taxe basée sur le poids du véhicule est rejetée à l’unanimité par les professionnels, elle fait en tout cas débat au sein même du gouvernement.

Les professionnels de l’automobile ne savent plus à quels saints se vouer. Le 11 septembre dernier, le ciel leur tombait (à nouveau) sur la tête alors que la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, informait les représentants de la filière l’intention du gouvernement de créer, pour 2021, une nouvelle taxe calculée selon le poids du véhicule. Au menu : un malus pour les véhicules de plus de 1 400 kg, avec une taxe de 10 euros pour chaque kilo supplémentaire. Une mesure qui serait évidemment dévastatrice pour l’industrie automobile, mais aussi contre-productive, puisqu’elle mettrait un coup d’arrêt certain aux ventes d’électriques et d’hybrides rechargeables, pénalisés par leurs kilos de batterie.

L’inquiétude grandit depuis cette annonce, alors que les membres du gouvernement eux-mêmes ne semblent pas d’accord sur le bienfondé de cette taxe. D’un côté, Bruno Le Maire a donné un petit espoir ce matin en se déclarant contre la mise en place de ce nouveau malus. Dans une interview accordée au journal Les Echos, le ministre de l’Economie a réitéré sa promesse de ne pas ajouter d’impôt, faite lors de la présentation du plan de relance. “Dans le contexte économique actuel, je ne veux aucune augmentation d’impôt et je veux protéger les emplois industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français“, a-t-il indiqué. En clair : cette taxe au poids ne figurera pas dans le projet de loi de finances 2021, dont les premiers éléments devraient être connus courant de semaine prochaine.



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Alice pour JournalAUTO