Même s’ils reconnaissent la nécessité et l’urgence du plan, les syndicats ont donné un avis défavorable car, pour eux, le plan annoncé en juin 2020 demeure flou et surtout non accompagné du volet stratégique qui n’arrivera que début 2021.

Les quatre syndicats représentatifs de Renault ont donné, mardi 30 septembre 2020, un avis défavorable au plan de réduction des coûts et des effectifs du groupe, prévoyant la suppression de 15 000 emplois dans le monde, dont 4 600 en France, a-t-on appris de sources syndicales. Cet avis, qui est consultatif, a été rendu lors d’un comité central social et économique (CCSE), réuni quatre mois après l’annonce par la direction d’un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros en trois ans.

Premier syndicat du groupe, la CFE-CGC a voté contre un plan qui “a évolué depuis juin” et pour lequel elle “n’a pas eu tous les éléments de réponse“, notamment “pas d’explication sur la contribution forte de la France par rapport au reste du monde“, a indiqué à l’AFP Guillaume Ribeyre, délégué syndical central (DSC). La CFE-CGC “n’a plus de doute sur la nécessité et l’urgence de la mise en œuvre de mesures répondant à la situation du groupe“, mais juge ce plan “toujours particulièrement imprécis“, selon sa déclaration devant le CCSE.



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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO