Bruxelles a publié son Pacte vert dans lequel la Commission européenne signe l’arrêt de la vente de véhicules à moteur thermique. Ce projet, qui doit maintenant être discuté au Parlement européen et en Conseil des ministres, inclut les motorisations hybrides et hybrides rechargeables, contrairement aux demandes d’Emmanuel Macron.

L’annonce était attendue et ne surprendra personne. Il n’empêche que cette volonté de la Commission européenne, de réduire à zéro les émissions de véhicules en 2035, résonne comme un camouflet pour toute l’industrie automobile européenne. Bruxelles, vient en effet, d’annoncer les mesures intégrées dans son Pacte vert, qui vont profondément bouleverser les secteurs de l’automobile, du chauffage, du bâtiment, de l’aviation mais aussi le prix des matières premières et du carbone aux frontières de l’Europe.

Dans l’automobile, la décision avait déjà plus ou moins était annoncée, notamment par le député européen Pascal Canfin, dans une interview accordée au Journal de l’Automobile. Dans le détail, la Commission européenne souhaite la réduction de 55% des émissions de véhicules d’ici à 2030, la réduction de 50 % des émissions utilitaires légers d’ici à 2030 et le zéro émission pour toutes les voitures neuves en 2035. Soit cinq ans plus tôt que ne le prévoyait le gouvernement français, dans la LOM, qui inscrivait dans cette loi, la fin de vente des véhicules thermiques en 2040.  De quoi booster le marché du véhicule d’occasion pour les 15 à 20 ans à venir, s’il en était besoin.



Pour lire l’article complet, rendez vous sur le site de l’auteur : Source de l’article

catherine.leroy@journalauto.com pour JournalAUTO