La première organisation syndicale du groupe Stellantis propose la création d’un label “Véhicule électrique fabriqué en France”. Pour l’instant, dans le groupe, seule la DS3 Crossback E-tense pourrait en bénéficier.

Créer un label Véhicule électrique fabriqué en France basé sur le modèle “Made in France” instauré en 2011. C’est en l’occurence ce que propose l’organisation syndicale FO du groupe Stellantis. Celle-ci, dans un communiqué, dresse un constat amer : 85 % des véhicules électriques vendus en France sont importés. Dans le groupe Stellantis d’ailleurs, seule la DS3 Crossback E-Tense est assemblée sur le territoire, sur le site de Poissy (78). “Cette part résume les insuffisances du plan de relance annoncé il y a un an par Emmnuel Macron. Nous importons beaucoup plus de véhicules électriques ou hybrides que nous n’en exportons“, résume le syndicat.

Ainsi, pour l’instant, le soutien de l’Etat à l’industrie française ne bénéficie pas directement aux emplois français. “Nous fabriquons des générateurs grâce à la co-entreprise entre PSA et Nidec emotors, nous allon assembler des batteries avec ACC, mais les véhicules ne sont toujours pas assemblés en France“, précise Olivier Lefebvre, délégué syndical central FO Stellantis. Ce dernier estime que la production de véhicules issus des plateformes électriques apporterait un gage sur le long terme pour des emplois mais aussi baisserait l’impact carbone de la construction.



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catherine.leroy@journalauto.com pour JournalAUTO