Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) proposé par l’Union européenne doit appliquer aux produits importés une tarification spécifique. Ce qui aura notamment pour conséquence de renchérir les composants dans l’automobile. Explication avec Claude Cham, président d’honneur de la Fiev.

Réduire les émissions de CO2 en Europe tout en limitant les risques de délocalisations induits par le Green Deal présenté par la Commission européenne : c’est un peu la quadrature du cercle pour l’industrie automobile.

En plus du zéro émission pour les véhicules en 2035, des futures normes Euro 7, Bruxelles anticipe une “fuite de carbone” et donc une délocalisation de production de matières premières, de composants ou de produits semi-finis qui viendraient pénaliser tous les secteurs industriels concernés par la neutralité carbone imposée par l’Europe pour 2050. “Nous sommes dans une période de bascule où l’industrie peut se trouver en très grande difficulté. Nous devons faire très attention“, explique Claude Cham président d’honneur de la Fiev, qui représente les équipementiers.



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catherine.leroy@journalauto.com pour JournalAUTO