Lors d’une réunion à Bercy, lundi 19 octobre 2020, la ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a proposé un scénario alternatif à la fermeture pure et simple du site de Béthune. Le manufacturier japonais se dit prêt à étudier la proposition.

Poursuivre la production de pneus à Béthune en conservant 460 à 560 salariés : c’est le scénario proposé, lundi 19 octobre 2020, par le gouvernement français au fabricant japonais Bridgestone pour éviter une fermeture de ce site du nord de la France. Ce projet industriel basé sur une expertise du cabinet Accenture prévoit une production sur place de 3 millions de pneus de qualité supérieure et éviterait plus de la moitié des 843 licenciements annoncés. Il suppose une restructuration, 100 millions d’euros d’investissement et de 25 à 40 % de gains de productivité.

La ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher a présenté ce projet à une quarantaine de représentants des salariés et d’élus locaux lors d’une réunion de plus de deux heures à Bercy. “Nous avons demandé à Bridgestone de prendre le temps de creuser ce scénario complémentaire“, a expliqué Agnès Pannier-Runacher. “Nous ne nous laisserons pas faire, nous allons nous battre pour donner un avenir industriel à ce site. (…) J’espère que nos amis japonais mesurent ce qui est en jeu au niveau humain à Béthune“.



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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO