Quels qu’aient été les “remèdes” proposés par PSA et FCA, la Commission européenne semble vouloir étudier de plus près leur fusion. En effet, les conclusions de Bruxelles devaient être rendues le 13 novembre 2020, mais elles seront finalement présentées le 2 février 2021. Rappelons que ce projet a déjà obtenu le feu vert de 14 autorités de la concurrence dans le monde, sur 21 nécessaires, a précisé un porte-parole à l’AFP.
Craignant un problème de concurrence sur le marché des VUL, la Commission avait ouvert une enquête approfondie le 17 juin 2020. Dans le cadre des discussions, les deux constructeurs ont proposé, le 25 septembre 2020, des “remèdes” pour rassurer quant à ce marché des VUL. La solution proposée par les deux constructeurs consiste à produire des véhicules utilitaires dans leurs usines (en l’occurrence celles de PSA) en y apposant le nom d’une autre marque (en l’occurrence Toyota), ont indiqué les trois sources. PSA fabrique déjà des véhicules Toyota dans deux usines, et il est donc relativement facile d’augmenter les volumes sur ces sites. Une deuxième concession a été offerte par les deux groupes, toujours pour les véhicules utilitaires : c’est d’ouvrir à leurs concurrents les réseaux de réparateurs agréés de Fiat et Peugeot.
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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO