Le procès de l’ancien patron d’Audi, ainsi que de trois autres personnes, a débuté, mardi 30 septembre 2020, devant la justice allemande. Un dossier tentaculaire et complexe qui devrait être examiné jusqu’au mois de décembre 2022.

Cinq ans après l’éclatement du dieselgate, l’ancien PDG d’Audi, filiale de Volkswagen, est devenu, mercredi 30 septembre 2020, le premier patron à répondre devant un tribunal allemand du truquage des moteurs diesel, gigantesque scandale dont l’industrie automobile nationale peine toujours à se relever. Rupert Stadler, 57 ans, répond de “fraude”, “émission de faux certificats” et “publicité mensongère” et comparaît aux côtés d’un ancien directeur d’Audi et de Porsche, Wolfgang Hatz, ainsi que de deux ingénieurs de la marque aux quatre anneaux. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison à l’issue de ce procès complexe devant durer jusqu’à la fin décembre 2022, le premier en Allemagne dans cette affaire planétaire qui a éclaté en 2015, alors que deux ingénieurs du groupe VW ont déjà été condamnés à de la prison aux Etats-Unis.

Le groupe allemand avait reconnu avoir installé dans 11 millions de véhicules dans le monde des dispositifs les faisant apparaître moins polluants lors des tests en laboratoire qu’ils ne l’étaient en réalité. L’intérêt médiatique pour la comparution de Rupert Stadler dans l’une des annexes du tribunal de Munich, dans le quartier de Stadelheim, est immense, une affluence qui a entraîné un retard de 20 minutes du démarrage du procès. Le nombre de places a cependant été limité en raison de restrictions liées à la pandémie de Covid-19.



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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO