Symbolique à plus d’un titre pour Volkswagen, l’ID.3 est passée par notre base de Montlhéry pour se soumettre à notre protocole de mesures certifié ISO 9001. De quoi en tirer ses vraies autonomies et pouvoir, à ce titre, la comparer avec les autres productions électriques du marché.

L’ID.3 est la première production de VW sur une toute nouvelle plate-forme, dédiée uniquement à la propulsion électrique. Ce premier maillon d’une chaîne qui annonce déjà un élément de plus (l’ID.4)et qui est destinée à s’agrandir rapidement est donc pour l’instant le seul garant du savoir faire du constructeur allemand en matière de voiture électrique.

Ici testée avec une batterie de 58 kWh (une version 77kWh existe aussi et une 45 kWh arrivera plus tard), l’ID.3 trouve une rivale toute désignée en la Nissan Leaf e+, dotée d’une capacité de 62 kWh. D’emblée le match s’annonce serré : quand la nippone a été mesurée à 19,9 kWh/100 km en moyenne, l’allemande fait à peine moins bien avec 20,6 kWh. Les autonomies sont également quasi identiques sur route et autoroute, avec 4 km d’écart dans le meilleur des cas. Mais l’écart se creuse vraiment en ville, ou la Leaf est capable de parcourir 41 km de plus avant la panne de courant. Une caractéristique justifiée par les 4 kWh d’écart en capacité batterie ? Pas seulement : avec son architecture de propulsion, l’ID.3 est de facto obligé de limiter sa régénération au levé de pied, pour éviter tout blocage des roues arrière sur chaussée glissante. Un problème que la Leaf, en bonne traction, à moins à prendre en compte, ce qui l’autorise à régénérer un peu plus que la Volkswagen. Un aspect non négligeable en ville où les décélérations sont fréquentes.



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pour L’Automobile Magazine