Moins de dix huit mois après sa commercialisation, le révolutionnaire 2.0 Mazda adopte une évolution e-SkyActiv X promise encore plus sobre. Verdict à bord de l’élégant CX-30.

Révolutionnaire, le 2.0 skyActiv X de Mazda l’est effectivement avec sa combustion capable de basculer la plupart du temps sur un mode proche de celui d’un diesel en mélange très pauvre (SPCCI ou allumage par compression contrôlé par une bougie) afin d’obtenir, sur le papier, des consommations dignes d’un “mazout” alors qu’il fonctionne à l’essence. Arrivé sur le marché il y a moins de dix-huit mois, ce 4-cylindres reçoit déjà des évolutions lui permettant à la fois de gagner 6 ch et 16 Nm de couple (186 ch et 240 Nm désormais), tout en abaissant ses consommations de 0,4 l/100 selon Mazda.

Pour parvenir à cela, les pistons du e-SkyActiv X ont été modifiés afin d’abaisser le taux de compression de 16,3 à 15, tandis que le calculateur adopte une nouvelle logique de pilotage de la combustion et de calage de la distribution. Si, lors de son arrivée sur le marché nous avions bien constaté la sobriété intéressante de ce SkyActiv X, sans toutefois qu’il puisse vraiment rivaliser avec la frugalité d’un diesel, nous n’avons cette fois pas retrouvé les améliorations promises par Mazda. Certes, grâce aux quelques chevaux et Nm supplémentaires, les performances progressent très légèrement (80 à 120 km/h en 6,5 s contre 6,8 s auparavant), mais nos mesures sous protocole certifié ISO 9001 ont noté une dégradation de la consommation au lieu du gain promis.



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pour L’Automobile Magazine