Un faux vendeur de voiture s’est récemment fait connaitre sur le site de petites annonces le plus connu de France. Une arnaque bien mise au point dont nous relatons ici le déroulé et qui rappelle que l’achat numérique d’une auto est à prendre avec des pincettes.

Le commerce automobile n’a pas attendu la pandémie de Covid-19 pour se dématérialiser massivement. Concernant l’entretien, il y a déjà bien longtemps que l’on peut commander ses pièces sur internet et venir les faire installer par un garagiste ultérieurement tout en conservant certaines garanties. Mais pour l’achat d’une voiture pur et simple, l’achat en ligne est déjà plus récent et pas forcément démocratisé. Entre des sommes élevées et des arnaques nombreuses, la confiance en l’achat virtuel n’est pas forcément au rendez-vous. A raison, puisque les entourloupes existent encore. Dernière preuve en date, une arnaque montée par un malveillant sur le célèbre site Le Bon Coin. La magouille, relatée par nos confrères d’Auto Plus et de TF1, n’a été rendue possible que grâce à la nouvelle fonctionnalité de paiement sécurisé mise en place directement sur la plate-forme.

Concrètement, l’arnaqueur s’est d’abord rapproché d’un vendeur “lambda”. Pour montrer sa bonne volonté, l’acheteur a donc demandé sa carte grise au vendeur afin, prétendait-il, de faire les démarches nécessaires pour souscrire une nouvelle assurance. Une fois la copie de la carte grise récupérée et en usant de copies de photos de la voiture, l’arnaqueur a ensuite publié une fausse annonce, à prix cassé. Evidemment, les nouveaux acheteurs du faux véhicule se sont précipités, l’un d’entre eux réservant le véhicule grâce à la fonction “paiement sécurisé”. Cette fonction permet théoriquement de bloquer la somme d’argent par l’intermédiaire d’un RIB appartenant au Bon Coin, puis de valider le paiement et libérer l’argent pour le vendeur une fois la voiture réceptionnée. Mais dans le cas présent, l’arnaqueur a ensuite envoyé à son acheteur un faux mail ressemblant en tout point à celui du Bon Coin assorti de son RIB personnel. L’argent n’a donc pas été bloqué mais directement versé au vendeur, a priori localisé au Bénin, avant que celui-ci ne donne plus aucune nouvelle.



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pour L’Automobile Magazine