Au mois de septembre dernier, les ventes de véhicules électrifiés ont pour la première fois fais jeu égale avec les ventes de diesel sur le vieux continent. Un indicateur pour le futur ?

Il n’est pas si loin le temps où le diesel était roi. En France, bien aidé par une fiscalité avantageuse, il a longtemps régné en maître des carburants, représentant largement plus de 60 % du parc automobile particulier au début des années 2010. Mais l’érosion a commencé depuis cinq ans, à force de contraintes gouvernementales et de développement poussé des technologies d’électrification. Au niveau européen, le constat est peu ou prou similaire et les ventes de voitures purement thermiques en pâtissent.

Là où l’équation devient intéressante, c’est qu’au mois de septembre 2020, l’expert en données automobiles JATO Dynamics rapporte que les ventes de voitures électrifiées ont pour la première fois atteint une part égale à celle des ventes de diesel, soit 25 % du mix. L’essence représente encore 47 % des ventes, tandis que les carburants alternatifs culminent à 3 %. Soyons clairs, on parle ici d’électrification au sens large, en prenant en compte toutes les technologies : électrique, full hybride, hybride rechargeable, mais aussi hybridation légère en 12, 24 et 48V. Si l’on ne peut pas parler de révolution électrique avec l’hybridation légère (nos mesures certifiées ISO 9001 font état d’un gain modeste compris entre 5 et 8 % sur les consommations, en général), il est en revanche intéressant de voir que le public commence à adopter massivement les modes de propulsion que l’on qualifiait de « marginaux » il y a quelques années encore.



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pour L’Automobile Magazine