Spectaculaire à regarder, la Hyundai Ioniq 5 bluffe-t-elle aussi par ses prestations ? Verdict !

Lamborghini, Audi, Seat…et depuis 2016, Hyundai. On doit au célèbre designer Luc Donckerwolke d’innombrables robes automobiles. Mais de son propre aveu, depuis qu’il est devenu le couturier en chef du constructeur coréen, le belge admet que sa façon de travailler a radicalement changé. La preuve ? Plutôt que de jouer aux poupées russes avec de la plus petite à la plus grosse des voitures qui se ressemblent comme dans une fratrie -une stratégie très européenne- chaque Hyundai a une personnalité à part. Vous ne risquez donc pas de confondre la Ioniq 5 avec une autre Hyundai ou tout autre voiture tout court. La sensation vient autant du fait qu’elle reprend quasi telle quelle la carrosserie du concept qui l’annonçait avec des proportions vraiment étonnantes. Impossible à classer dans une catégorie, on hésite entre la berline compacte gonflée à l’hélium et le SUV tassé sous presse au gabarit proche d’un Peugeot 5008 (4,64 m de long sur 1,89 de large et 1,60 m de haut). De quoi passer pour un extra-terrestre dans la circulation d’autant que côté éclairage, cette coréenne fait aussi dans l’original avec une sympathique signature lumineuse en pixels façon jeu vidéo des années 80 et que 100% électrique, elle émet à basse vitesse en ville un léger bruit façon vaisseau spatial. Il est loin le temps des Hyundai sans âme offerte en cadeau à la télévision dans le Juste Prix !

Ce constat, vaut aussi pour l’habitacle. Certes, les amateurs de design regretteront qu’il ne soit pas aussi original que le flacon voire singe l’univers des Mercedes avec les deux écrans de 12 pouces posés côté à côte celui de gauche servant de compteur et celui de droite, tactile et facile à utiliser, de tour de contrôle multimédia. Mais pour le reste, le cocon de cette Ioniq 5 est un savant mélange entre confort et sens pratique en mixant là aussi plusieurs genres automobiles. Haute et confortable, la position de conduite évoque sans détour l’univers des SUV tandis qu’à l’arrière, on est à mi-chemin entre la limousine et le monospace. En effet, l’empattement géant (3 m de long) participe à la sensation d’espace et l’on peut faire coulisser la banquette (sur 20 cm) et aussi incliner les dossiers pour prendre ses aises. Notez qu’en cas d’envie de sieste lors de l’immanquable pause recharge sur une borne, les occupants avant pourront se relaxer avec la possibilité de s’allonger très confortablement avec un support pour maintenir les jambes –comme le C4 Picasso à son heure-, délicate attention toutefois réservée à notre version haut de gamme d’essai. Seule petite ombre à ce beau tableau, le coffre (527 l. annoncés) n’est pas aussi impressionnant que le gabarit de l’engin le laisse supposer. Mais il y a de quoi en mettre et des espaces sous le plancher sont bien évidemment prévus pour les câbles de recharge.



Pour lire l’article complet, rendez vous sur le site de l’auteur : Source de l’article

pour L’Automobile Magazine