Régulièrement boudés au profit des SUV, les breaks offrent pourtant des espaces de chargement conséquents sans sacrifier le centre de gravité, faisant d’eux de sérieux candidats sur route. Nous en avons sélectionnés cinq, de l’option abordable à l’alternative hybride qui surveille ses consommations.

La quatrième génération du best-seller Škoda ne déçoit pas. Derrière un enrobage plus raffiné qu’avant, notamment dans l’aménagement de la planche de bord, le break tchèque de 4,69 m de long propose toujours un habitacle et un coffre très spacieux, aptes à satisfaire les plus exigeants. Le coffre revendique un volume mesuré de 450 dm³ sous tablette, et encore de 390 dm3 quand on relève le plancher. Les aspects pratiques chers à la marque sont au rendez-vous (mini-parapluie dans la contre-porte avant gauche, gratte-vitres…), parfois contre supplément. En revanche, à jouer la surenchère tactile, toutes les commandes intérieures ne sont pas ergonomiques, alors que la trop grande souplesse des suspensions nuit au dynamisme de la conduite. Le confort de roulement est par conte bien au rendez-vous, surtout en évitant les jantes de 18 pouces qui imposent quelques trépidations. Rien de grave, toutefois, d’autant que le prix reste compétitif – dès 31 580 € avec le sobre et alerte diesel TDI 150 DSG7.

Avec son pavillon aussi élancé que bas perché (1,42 m) et ses portes sans encadrement, la 508 SW fait partie de ces breaks pour qui la forme prime sur la fonction. Mais la Lionne ne se complaît pas dans l’apparat, prenant soin de mieux accueillir les occupants de la banquette arrière que sa déclinaison berline. Ainsi, pas besoin de se baisser pour accéder derrière. Côté coffre, les 350 dm³ relevés sous le cache-bagages suffisent pour embarquer le barda d’une famille. Pour le reste, ce break propose, à peu de choses près, les mêmes prestations routières convenables que la 5-portes, sachant que le train arrière est plus ferme pour mieux supporter la charge. Le dosage entre stabilité et agilité reste toutefois juste et l’on prend plaisir à emmener ce break sur route, notamment grâce au petit volant qui commande une direction suffisamment communicative. De fait, le diesel 2.0 BlueHDi 160 EAT8, dès 41 950 €, lui va comme un gant, offrant une allonge confortable et une sobriété de bon aloi.



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pour L’Automobile Magazine