Malgré la crise économique, nos voitures sont plutôt en bon état. La preuve par le bilan du contrôle technique pour l’année écoulée. Le nombre de véhicules qui ont passé l’examen a légèrement progressé et les contre-visites ont légèrement baissé. Principaux points noirs les pneus, les freins et la pollution.
Le contrôle technique est à la voiture ce que la visite de routine est chez le docteur. Le chaland se rend confiant dans le cabinet du praticien, malgré quelques rares excès les mois précédents il considère sa forme comme « bonne », ce qui ne l’empêche pas de craindre d’y ressortir comme patient. En cherchant bien, on trouve toujours quelque chose qui cloche ! C’est la même chose pour nos « amies » à quatre roues. Leur routine, obligatoire, c’est un passage au contrôle technique (CT) tous les deux ans ou alors, pour les plus récents des modèles, six mois avant leur quatrième anniversaire.
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CT totalement OK pour 6% des voitures
En 2022, le nombre de véhicules de tous genres (particuliers et utilitaires légers) à être passé par la case contrôle a légèrement progressé (0,51 %), atteignant 25 558 192*. Pour les voitures, le chiffre s’est élevé à 18 380 233, également en progression (1,16 %). Le plus étonnant, c’est que les très bons élèves, les premiers de la classe sont rares. Seules 6,25 % des voitures examinées ne présentaient aucune défaillance sur les 133 points de contrôles étudiés. C’est un peu moins bien que l’année dernière. De l’autre côté du bilan, il y a les cancres, les modèles qui exigent une contre-visite près d’une voiture sur cinq (19,44 %) ! Si la défaillance est jugée « critique » pour la sécurité, notamment les freins ou l’éclairage, elle exige une réparation dans les 24 heures. Pour une défaillance jugée moindre, le propriétaire a deux moins pour effectuer la réparation avant de représenter sa voiture.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
Une voiture saine dans un état sain
Ces petites défaillances pourraient toutefois être corrigées avec un entretien régulier, préventif, de sa voiture. Elles concernent souvent des pneus fatigués, un freinage moins mordant, un éclairage mal réglé ou une pollution un peu trop importante, souvent détectable par une consommation un peu plus élevée qu’à l’ordinaire. De petites choses du quotidien qui éviteraient ces contre-visites. Des petites dépenses qui en éviteraient une plus importante. Mais la crise économique à laquelle est confrontée nombre de ménages, les contraint peut-être à reporter cet entretien, gage, certes de sécurité, mais d’une vie plus longue pour l’engin. D’ailleurs, l’âge moyen des voitures présentées a lui aussi augmenté, à présent de 12 ans et demi et aux kilomètres plus élevés. Des chiffres qui devraient peu évolué dans les années à venir, le parc automobile vieillit (11 ans), les diesel représentent toujours l’écrasante majorité des voitures contrôlées (64 %) et le prix du neuf s’envole.
SONDAGE – Vous arrive-t-il de différer l’entretien de votre voiture face aux coûts des réparations ?
Toutefois, pas question de se passer du contrôle technique, l’amende promise est de 135 euros et… l’obligation de présenter sa voiture au contrôle.
*Source : OCT (Organisme Technique Central) {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

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Stanislas Grenapin pour TURBO.fr