La crème des radars est prête. Homologuée, expérimentée, elle n’attend plus que son décret pour entrer en application. Ce radar, urbain, au grand talent, est espéré par la sécurité routière et déjà dénoncé par les associations d’automobilistes, mais le gouvernement traîne des pieds ne voulant pas jeter de l’huile sur le feu en ces temps anxiogènes.
C’est le radar à tout faire. Le rêve de tous « cinémomètrophiles » (néologisme hasardeux). Le radar urbain qui doit envahir nos villes est épatant ! Il conserve ses fonctions primaires, contrôle de vitesse ou brulage de feux rouge, et y ajoute la possibilité de constater que le conducteur téléphone, qu’un passager n’a pas bouclé sa ceinture, que la voiture franchi une ligne continue, s’est installée dans un couloir de bus ou une voie réservée aux vélos. Ne lui manque plus que la faculté de vous offrir un café et sa touillette à votre passage !
Petit, discret, quasi-invisible, se cachant dans les arbres ou derrière un mince poteau comme un nid d’étourneaux sansonnets, il est peu repérable, même par le conducteur avisé. Son secret ultime, il ne flashe pas, il filme. C’est le Godard du radar.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
 

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Stanislas Grenapin pour TURBO.fr