Dévoilé dans le projet de Loi de Finances 2021 par le gouvernement, le nouveau barème pour 2021 du malus CO2 pourrait sobrement se résumer à un chiffre : le seuil de déclenchement, abaissé de 7 g / km, est désormais fixé à 131 g / km. A partir de ce taux, la taxe C02 sera fixée à 50 €. Mais le plus spectaculaire se trouve à l’autre bout de la nouvelle grille.

Tout est dans le titre. Aujourd’hui, l’acquéreur d’une voiture émettant 137 g / km échappe à toute pénalité liée aux émissions de C02. A partir de janvier 2021, sauf revirement, il devra s’acquitter d’une taxe de 190 €. Quasiment toutes les compactes essence, par exemple. Rappelons, à toutes fins utiles (surtout pour vous faire grincer des dents…), que les émissions sont déjà, depuis toujours, prises en compte dans le calcul du prix du votre carte grise.

Le CO2, nouveau graal fiscal, a donc un parfum de manne inépuisable. Jusqu’à présent fixé à 20.000 € pour les véhicules émettant 213 g / km et plus, le malus maximal passera à 40.000 € au-delà de 225 g / km. De quoi interdire de territoire, littéralement, des modèles qui ne parcourent à l’année qu’un kilométrage bien inférieur à la moyenne et ne se vendent qu’à une poignée d’exemplaires. Parait-il, ce montant pourrait même être porté à 50.000 € en 2022.



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Antoine Arnoux pour TURBO.fr