Mazda n’a pas l’intention d’abandonner sa MX-5, pour en pondre une version « SUVisée » très éloignée du roadster plus que trentenaire. Toutefois, il est fort probable que les dessous de la prochaine génération soient gagnés par l’électrique.
La Mazda MX-5 est aux amoureux de la conduite cheveux au vent ce que la madeleine est à ce cher Marcel. Un incontournable. Un petit bout de voiture des sixties apparu à la fin des années 80, au pays du Ford F-150. Une anomalie à proposer aux routes américaines peuplées de pick-up et autres trucks dont la seule taille des roues rivalise avec le sommet de la capote.
C’est le salon de Chicago 1989 qui a l’honneur de dévoiler la Miata, son nom par-delà l’Atlantique. Et si la voiture amuse, surtout, elle séduit. Et pourtant la recette est simplissime. Légère, comme une production de Chapman, à propulsion, une répartition des masses parfaite lui assurant une faible inertie en courbe et un prix aussi ramassé que sa taille.
VIDEO – Et si la future Mazda MX-5 électrique ressemblait à ça ?
Une incongruité qui dure
Un roadster dédié au plaisir de conduire, qui se satisfait, à l’origine d’un bloc 1.6 essence de 115 ch. et de deux phares ronds rétractables. Pourtant, l’époque n’est pas à la fête pour ces petites choses roulantes. Les Anglais, maîtres en la matière, ont jeté l’éponge après une énième crise, sacrifiant aussi l’automobile, et les constructeurs traditionnels hésitent à développer des engins trop exclusifs ou différents qui grèvent les coûts et affolent rarement les ventes. Seuls, les constructeurs premiums s’y risquent, proposant des cabriolets, plus statutaires et… plus chers.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}

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Renaud Mearini pour TURBO.fr