Gilles Savary n’est pas contre la ville apaisée, débarrassée de voitures et de ses émissions polluantes, mais elle ne doit pas exclure la périphérie. Le danger, c’est l’explosion sociale que constituerait une ville fermée sur elle-même, interdite à ses banlieues. Les solutions existent, il les regroupe dans un livre manifeste.
Gilles Savary n’a rien d’un extrémiste. Pourtant, le titre de son dernier essai pourrait laisser penser qu’il prépare la poudre (« La Ville inaccessible. Essai sur une fabrique de gilets jaunes », éditions Le Bord de l’eau). Ancien député, français et européen, grand connaisseur des collectivités locales, il jette un œil acéré sur l’actuel repliement des villes, symbolisé par la multiplication annoncée des ZFE, les Zones à faibles émissions. Il plaide pour un développement massif des transports publics prioritairement en périphérie. Pas des transports en commun faute de mieux, « réservés aux plus modestes, mais des transports en commun attractifs ». Et même si la ville avec moins , ou sans voiture, va dans « le sens de l’histoire », il préconise, dans un premiers temps, de fermer les yeux sur les voitures un peu plus polluantes qui pourraient la pratiquer, en attendant la mise en place d’une urbanisation adaptée à chacun. Interview.
SONDAGE – Craignez-vous une explosion sociale avec la généralisation des Zones à faibles émissions ?
ZFE, Zone à fortes exclusions – Interview Gilles Savary

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Stanislas Grenapin pour TURBO.fr