Arnaque Crit’Air

Que ce soit par l’intermédiaire de SMS, de mails ou de sites internet frauduleux, l’arnaque aux vignettes Crit’Air a récemment pris une ampleur jusque-là inédite. En effet, « les arnaques aux vignettes Crit’Air existent depuis 2017 mais se sont particulièrement développées depuis la fin de l’année 2022 », indique le ministère de la Transition écologique, dans un communiqué diffusé le 30 janvier 2023.

Rappelons que la vignette Crit’Air, qu’il faut coller sur le pare-brise de son véhicule, est obligatoire pour circuler dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m). C’est d’ailleurs probablement l’extension des ZFE-m, qui s’est accélérée entre 2022 et 2023, qui a poussé les cyber-escrocs à cibler les vignettes Crit’Air.

En retour, le ministère insiste bien sur deux choses :

  • Pour l’obtention de la vignette Crit’Air, un seul site officiel existe : https://www.certificat-air.gouv.fr/
  • La vignette Crit’Air coûte seulement 3,72 euros pour un véhicule immatriculé en France.

Arnaques Crit’Air : un modus operandi

Comment se manifestent les arnaques Crit’Air ? Le ministère signale avoir repéré deux modes opératoires. D’une part, « la création d’un faux site internet bien référencé, reprenant les codes visuels du gouvernement ». D’autre part, « la technique du ″phishing″ (hameçonnage) par SMS ou mail qui redirige les usagers vers des sites frauduleux ». Par ailleurs, le ministère indique que ni lui, ni le site officiel Crit’Air, ni le gouvernement, ni les préfectures n’envoient de messages SMS aux usagers pouf l’achat de vignettes Crit’Air.

À titre d’exemple, voici un SMS frauduleux que nous avons reçu :

Nous avons caché le lien en question afin de ne donner aucune visibilité à cette supercherie. (Photo : IEHM)

Nettoyage en cours

Le ministère conseille d’ignorer ces SMS intempestifs. Tout en rappelant qu’il ne faut ni cliquer sur le lien proposé ni transmettre des coordonnées bancaires. En outre, le gouvernement souligne avoir actionné « plusieurs leviers » pour lutter contre les arnaques aux vignettes Crit’Air, dont une veille active sur internet afin d’identifier les sites malveillants pour que les services de l’Etat procèdent ensuite à leur fermeture. Le gouvernement adosse ce nettoyage à une « sensibilisation des collectivités qui communiquent sur les vignettes Crit’Air ». De plus, le gouvernement dit prévoir, pour le second trimestre 2023, une campagne d’information qui devra notamment rappeler le site Crit’Air officiel.



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Intissar El Hajj Mohamed pour Floauto.com