Lorsqu’il est question d’assurance de flotte, le vitrage voit une concurrence « décalée » se jouer entre prestataires agréés et non agréés. En effet, le vitrage se distingue des autres postes de l’après-vente automobile. Car pour contourner la hausse des primes suite à des sinistres, de grandes flottes sortent le vitrage de l’assurance et le prennent en charge en auto-assurance.

Le seuil souvent avancé par les prestataires est de cinquante véhicules, au-delà duquel les entreprises s’interrogent pour passer en auto-assurance. « Au-delà de 1 000 véhicules, elles sortent le bris de glace de l’assurance », affirme Stéphane Saubesty, responsable…

Lorsqu’il est question d’assurance de flotte, le vitrage voit une concurrence « décalée » se jouer entre prestataires agréés et non agréés. En effet, le vitrage se distingue des autres postes de l’après-vente automobile. Car pour contourner la hausse des primes suite à des sinistres, de grandes flottes sortent le vitrage de l’assurance et le prennent en charge en auto-assurance.

Le seuil souvent avancé par les prestataires est de cinquante véhicules, au-delà duquel les entreprises s’interrogent pour passer en auto-assurance. « Au-delà de 1 000 véhicules, elles sortent le bris de glace de l’assurance », affirme Stéphane Saubesty, responsable commercial grands comptes de Mondial Pare-Brise.

Les flottes assurées n’en représentent pas moins un marché important, structuré par les compagnies d’assurance. Celles-ci donnent en effet des agréments à des prestataires vers qui les assurés sont envoyés. Ce qui crée une concurrence « décalée » entre prestataires agréés et non agréés. Sans entrer dans le débat de la légitimité et du mode d’attribution de ces agréments, les prestataires agréés bénéficient de fait d’une facilité : celle de recevoir automatiquement des clients assurés. Les prestataires non agréés doivent donc aller chercher ces clients. Et c’est là que le bât blesse.

Assurance et vitrage : de savantes stratégies commerciales pour attirer les flottes

Pour Frédéric Fourgous, directeur général d’Actiglass, « ces concurrents agréés perturbent le marché de façon déloyale. » Ils offrent par exemple des cadeaux aux entreprises, comme des consoles de jeux, et en intègrent le prix dans leurs prestations. Et les entreprises se laissent séduire par cette stratégie commerciale sans connaître les coûts réels de la prestation, explique Frédéric Fourgous. En effet, ce sont leur assureur ou leur courtier qui prennent en charge ces coûts. Mais selon lui, les assureurs commencent à réagir, en bloquant si nécessaire la cession de créances dont bénéficie le réparateur une fois la prestation réalisée.

Mais le problème demeure. « Les flottes sont moins sensibles à cette problématique, mais tout dépend aussi de leur structure. Faiblement structurées, avec de forts pouvoirs de décision locaux, elles subissent aussi le phénomène de guerre commerciale entre agréés et non agréés », souligne Frédéric Fourgous. La réponse : bâtir une vraie politique commerciale pour cibler les entreprises en auto-assurance. Chose qu’Actiglass a commencé à faire, tout comme d’autres prestataires. Et cela quels que soient leurs engagement auprès des flottes assurées et leurs agréments assureurs.



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Hakim Remili pour Floauto.com