« Les quatre saisons sont plus performants aujourd’hui qu’hier. Mais ils ne le seront jamais autant que les pneus été ou hiver. » Pour Mikael Aladenise, responsable du support technique client chez Continental France, les quatre saisons resteront dans cette limitation technologique. Toute la difficulté de l’industrie du pneu est en effet de concilier des éléments difficilement conciliables. Car dans l’idéal, tout le monde souhaiterait avoir un pneu unique.

Mais cette difficulté n’empêche pas la technologie d’évoluer. Continental évoque ainsi sa technologie directionnelle, utilisée pour les pneus hiver, mais aussi quatre saisons dans une…

« Les quatre saisons sont plus performants aujourd’hui qu’hier. Mais ils ne le seront jamais autant que les pneus été ou hiver. » Pour Mikael Aladenise, responsable du support technique client chez Continental France, les quatre saisons resteront dans cette limitation technologique. Toute la difficulté de l’industrie du pneu est en effet de concilier des éléments difficilement conciliables. Car dans l’idéal, tout le monde souhaiterait avoir un pneu unique.

Mais cette difficulté n’empêche pas la technologie d’évoluer. Continental évoque ainsi sa technologie directionnelle, utilisée pour les pneus hiver, mais aussi quatre saisons dans une moindre mesure, qui renforce leur sécurité grâce à un « grip » (adhérence à la route) plus fort sur des sols mouillés, enneigés ou verglacés. « Cette technologie directionnelle consiste en une sculpture en V pour drainer et chasser plus facilement l’eau des pneus quand ils roulent sur des sols mouillés, explique Mikaël Aladenise. De même, sur des sols enneigés, le contact va mieux se faire. Cette technologie permet donc à la fois de bien chasser l’eau, mais aussi de bien accrocher la neige mouillée, franche ou verglacée. »

Chez Continental et ailleurs : des technologies de pneus qui reposent sur des détails moléculaires

La sculpture des pneus n’est pas la seule valeur ajoutée d’un manufacturier. Le mélange de gommes représente lui aussi un atout essentiel. « Chacun a son procédé industriel, rappelle Mikael Aladenise. Des polymères et des résines entrent dans la composition du pneu, autant d’éléments qui vont favoriser la cohésion des différentes molécules qui le constituent. Ce sont souvent de petits détails qui vont lui apporter plus d’élasticité et le faire rouler plus longtemps. Mais quand on essaie d’améliorer un aspect précis du pneu, la difficulté est de ne pas dénaturer d’autres qualités. »

Et ce responsable d’énumérer les contraintes qui pèsent sur les manufacturiers, au-delà de la sécurité, critère n° 1. « Il y a l’intégration des matières recyclées, mais aussi la consommation moindre de carburant. Sans oublier les véhicules électriques, plus gros, plus lourds, qui demandent des pneus plus grands et plus étroits », énumère Mikael Aladenise. De quoi occuper la R&D des manufacturiers pour longtemps.



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Hakim Remili pour Floauto.com