CNEPE Tours mobilité partagée
Le vélopartage connaît un réel engouement auprès des collaborateurs du CNEPE de Tours. (© CNEPE Tours/EDF)

« Notre flotte compte un peu plus de 400 véhicules dont 380 sont sur des sites de production et affectés. Au siège du CNEPE, à Tours, les véhicules fonctionnent tous en autopartage, soit un parc de 25 véhicules, à l’exception de quelques voitures de la direction », indique Antoine Perrin, correspondant RSE. Ce site d’EDF n’a pas fait le choix de s’inscrire dans la solution d’autopartage lancée par le groupe à l’échelle nationale, fin 2022, dans le cadre d’un accord collectif sur la mobilité durable. « En effet, notre flotte est en tension et nous ne pouvons pas partager avec d’autres entités, explique Antoine Perrin. À terme, nous adopterons cependant cette solution. »

Le CNEPE a donc mis en place son propre système de réservation interne avec un outil en ligne. « Le service d’appui logistique attribue un véhicule, et toujours un véhicule électrique si le déplacement aller-et-retour fait moins de 200 ou 250 km, selon l’autonomie du véhicule, détaille le correspondant RSE. Sur les vingt véhicules, huit sont 100 % électriques et cinq hybrides rechargeables. Ensuite, le collaborateur vient chercher les clés à l’accueil. Pour l’entretien et le suivi des véhicules, nous avons un service parc auto qui fait appel à notre garage référent qui vient alors chercher le véhicule et le ramène. Ce service effectue un relevé kilométrique tous les mois, contrôle les éléments de sécurité et la présence des papiers. »

Le CNEPE de Tours propose le partage de vélos

« Sous l’influence du directeur de l’unité, adepte du vélo à assistance électrique, nous avons cherché un prestataire pour installer un système interactif, pratique et partagé », souligne Antoine Perrin. Autre critère déterminant : « Nous voulions des vélos qui correspondent à nos ambitions RSE, poursuit ce responsable. Nous avons trouvé localement la perle rare, en l’occurrence les vélos Starway, dotés d’une intelligence artificielle et sans vitesse, avec un entraînement par courroies. C’est un vélo local, fabriqué avec 80 % de pièces françaises et assemblé dans un ESAT. » Mais ce fabricant tourangeau ne proposait pas de bornes de recharge connectées et d’application pour partager ces vélos.

« Nous avons alors mis Starway en contact avec Green On, spécialiste du vélopartage, confie Antoine Perrin. Ainsi, Starway a adapté ses vélos pour qu’ils puissent se connecter à la station de recharge de Green On. » Le CNEPE a acheté ses dix VAE pour privilégier l’utilisation de son budget d’investissement. Par ailleurs, Starway entretient la station de recharge de Green On ainsi que les VAE. « En cas d’incident déclaré sur la plate-forme par un usager grâce à un menu déroulant, le vélo est bloqué s’il s’agit d’un problème lié à la sécurité. Starway reçoit automatiquement un e-mail et vient réparer le vélo sur place ou l’emmène dans ses ateliers », commente Antoine Perrin.

La plate-forme de vélopartage : une solution simple

Le correspondant RSE du CNEPE apprécie la plate-forme de vélopartage qui facilite les réservations et fournit des rapports trimestriels d’utilisation. « Même en hiver, il reste rarement des vélos à la borne, note ce responsable. Ils sont pris surtout pour des trajets domicile-travail, entre midi et deux, et nous autorisons même gratuitement leur utilisation pendant le week-end. » En revanche, la politique d’EDF, très prudent en matière de sécurité au travail, interdit leur utilisation pour des déplacements professionnels. « Nous avons donc été la première entité du groupe à se lancer dans le vélopartage. Depuis 2019, pour des raisons de développement durable, le groupe commence à mettre en avant le vélo, mais toujours hors déplacements professionnels », indique encore Antoine Perrin. Côté sécurité, le CNEPE a demandé à Starway d’ajouter un coffre à l’arrière avec casque et gilet jaune.

Enfin, « le vélopartage a contribué à inciter les collaborateurs à passer au deux-roues : cela permet d’essayer avant d’acquérir, par exemple, son propre vélo, conclut Antoine Perrin. Aujourd’hui, 10 % des salariés viennent en vélo alors que la moyenne française atteint 3 %. Nous avons même dû augmenter la taille du parking de vélos. » Et le CNEPE donne un coup de pouce : alors que le vélo n’est pas encore intégré dans le forfait mobilités durables de 200 euros mis en place par EDF, cette entité rembourse 90 % des abonnements au réseau public de vélopartage (comme pour les transports en commun) et abonde à hauteur de 200 euros pour le rétrofit d’un vélo en VAE.



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Cyrienne Clerc pour Floauto.com