Vinci bornes recharge
© Engie Solutions

Le concessionnaire d’autoroutes Vinci annonce un contrat avec Engie Solutions pour l’installation de 68 bornes de recharge sur onze de ses aires d’autoroutes, soit 148 points de charge. Ces stations se répartiront sur l’A19, l’A61, l’A83 et l’A89. Ces implantations entrent dans le projet de Vinci Autoroutes d’équiper 100 % des aires de services de son réseau d’ici 2023. Ces bornes universelles proposeront jusqu’à 300 kW de puissance de charge. Et Engie prendra en charge le financement, la conception, la construction et la maintenance des 68 bornes. Le prestataire en assurera également l’exploitation pendant les quinze prochaines années.

Pour accompagner le déploiement des bornes, un ensemble d’aménagements devra aussi voir le jour. En effet, ces aménagements devront accueillir les conducteurs et faciliter l’opération de recharge. « Les stations déployées ont été pensées pour offrir un maximum de services 24/24 h », indique-t-on chez Engie. Ainsi, l’énergéticien prévoit l’ajout de panneaux interactifs pour signaler les emplacements libres, de bancs de recharge pour téléphones portables, d’un accès wifi ou encore d’ombrières photovoltaïques.

Bornes de recharge sur les aires d’autoroute : Vinci, APRR, Sanef…

Vinci n’est pas le seul concessionnaire d’autoroutes à proposer des services de recharge. Rappelons ainsi qu’en avril le même Engie installait 107 stations chez APRR et sa filiale AREA. Pour sa part, Sanef annonçait en mars son projet d’implanter 500 bornes dans son réseau, dont une partie installée par Engie.

L’ensemble de ces installations participe à remplir la feuille de route du gouvernement dévoilée début 2021. Son objectif : équiper les 360 aires du réseau autoroutier français d’infrastructures de recharge rapide au 1er janvier 2023. Un plan que l’État finance à hauteur de 100 millions d’euros. Et la date limite du dépôt de demande de subventions approche, puisqu’il s’agit du 31 décembre 2022. Ces aides peuvent couvrir 40 % des coûts pour les stations à destination des aires de service du domaine public autoroutier. En effet, la rentabilité de ces dernières est jugée faible.

Frédéric Blin



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Frédéric Blin pour Floauto.com