Le bailleur Podeliha s’est mis à l’autopartage en 2015. Cette mutualisation faisait alors suite à la fusion de deux entités existantes. « Nous avons analysé les deux parcs et nous avons évalué leur utilité réelle, explique Damien Vaillant, gestionnaire du parc de Podeliha. Nous avons donc retiré les véhicules peu employés et vétustes, et nous avons commencé à mutualiser ceux restants pour dimensionner le parc à la taille de la nouvelle entité. Logiquement, nous avons noté une réduction des coûts d’exploitation. »

Coûts, usages et CO2

Trois sujets ont en effet motivé l’avènement de l’autopartage chez Podeliha : les coûts, les usages et l’impact environnemental. « Coûts de réparation, émissions de CO2, vétusté, kilométrages : ces facteurs nous ont permis de décider des véhicules que nous gardions et ceux que nous vendions », argumente Damien Vaillant.

Damien Vaillant, gestionnaire du parc

« Nous avions trop de véhicules par rapport à nos usages. Nous avons maintenant des modèles plus récents et électriques pour une partie d’entre eux », appuie Arnaud Trommenschlager, responsable des achats et des moyens généraux de Podeliha. Cette volonté d’optimisation a de fait poussé ce bailleur à adopter une politique d’achat plus régulière. « Nous procédons à des renouvellements tous les ans, confirme Damien Vaillant, ce qui n’était pas nécessairement le cas avant. Aujourd’hui, nous bénéficions donc d’un parc mieux adapté à nos usages », ajoute Arnaud Trommenschlager. Et ce, tout en respectant une car policy et une grille d’achats stricts afin de limiter le nombre de véhicules acquis en dépit de la croissance des effectifs due notamment à plusieurs fusions.

C’est en 2017 que Podeliha a élargi la mutualisation du parc à toutes ses directions. La flotte partagée sert essentiellement aux gestionnaires clientèles, aux techniciens territoriaux et aux chargés d’opération, pour effectuer des visites sur les chantiers ou des états des lieux d’entrée ou de sortie des logements gérés par Podeliha, ou pour participer à des réunions dans d’autres sites du groupe. Pour leurs trajets domicile-travail, les salariés au siège plébiscitent les transports en commun et, si possible, la marche ou le vélo.

Le choix d’un outil

Entre 2015 et 2021, cette mutualisation reposait sur l’emploi d’un registre papier et d’un panneau à clés. « Il fallait aussi réserver le véhicule dans l’agenda Outlook, ce qui fonctionnait bien, relate Damien Vaillant. Mais en 2021, nous avons voulu développer l’autopartage avec une solution plus adaptée et une remontée plus précise des usages. » Le choix s’est alors porté sur le télématicien spécialiste de l’autopartage Mobility Tech Green. Sans oublier que 2021 a marqué un changement majeur pour Podeliha : le déménagement de son siège social pour intégrer des locaux dans le centre-ville d’Angers, moins excentrés donc. Et alors que l’ancien siège disposait d’un grand parking extérieur, le nouveau offre un parking souterrain avec de moins de places, d’où l’intérêt accru pour l’autopartage.

« Avec le précédent système de réservation, les collaborateurs prenaient beaucoup de marge en réservant un véhicule pour la journée alors qu’une heure pouvait suffire, observe Arnaud Trommenschlager. Mais avec Mobility Tech Green, les salariés sont obligés de réserver le véhicule sur un créneau plus adapté. Ce qui les incite à prendre le véhicule juste le temps nécessaire. Nous avons donc limité les mauvaises pratiques et optimisé la rotation grâce à l’outil eColibri de Mobility Tech Green. Ainsi, beaucoup moins de véhicules sont nécessaires. » Preuve s’il en faut : « En 2021 avec la mise en place d’eColibri, nous avons pu passer de 60 à 29 véhicules partagés », souligne Damien Vaillant. Actuellement, 183 personnes utilisent eColibri sur les environ 290 salariés du siège social.

Podeliha veut renforcer son offre d’autopartage

« Dorénavant, notre priorité est d’harmoniser la pratique du partage de la mobilité dans toutes nos agences, mais la difficulté réside dans l’adaptation du parc de chaque site, formule Damien Vaillant. Nous sommes présents dans les cinq départements des Pays de la Loire. Notre objectif premier est de déployer l’autopartage dans nos principales agences. Mais aussi de diversifier l’offre d’autopartage en privilégiant des véhicules «verts» : au lieu de véhicules peu empruntés, nous allons donc proposer de plus en plus de modèles électriques ou de VAE, selon les usages », conclut Damien Vaillant.



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Intissar El Hajj Mohamed pour Floauto.com