RFA Paris 2024

Commençons ce tour d’horizon par les véhicules particuliers dont les prix s’entendent « à partir de » et TTC. Et faisons honneur aux nationaux de l’étape avec les constructeurs généralistes français. Ainsi, les visiteurs ne pouvaient passer à côté du dernier SUV de Peugeot, l’e-3008, dans sa version de 210 ch avec la batterie de 73 kWh pour 510 km d’autonomie. Sa commercialisation a débuté pour des livraisons au début du printemps, à 38 490 euros (modèle exposé : 50 290 euros).

Pour sa part, Citroën exposait sa grande ë-C4 X avec sa malle arrière qui porte la longueur à 4,60 m, tutoyant le segment des familiales. Pour un prix de compacte : 36 440 euros avec le « petit » moteur électrique de 136 ch et la batterie de 46,2 kWh pour 360 km d’autonomie. Cette ë-C4 X est aussi commercialisée avec le 156 ch/51 kWh et 415 km d’autonomie, pour 1 500 euros de plus.

Les français au complet

Renault donnait la réplique avec son dernier Scénic E-Tech (4,47 m de long) électrique en 220 ch, avec une batterie de 87 kWh pour 625 km d’autonomie, à 55 840 euros. Ce Scénic se positionne au-dessus de la Mégane E-Tech (4,20 m de long), aussi présente sur le stand avec ce moteur électrique de 220 ch et une batterie de 60 kWh pour 470 km d’autonomie (48 500 euros).

Dans le segment supérieur D, le Rafale E-Tech (4,71 m de long), version Coupé du SUV Austral, faisait belle figure. Son full hybrid HEV de 200 ch se compose du 1.2 turbo-essence de 128 ch, aidé par un moteur électrique de 67 ch et une batterie de 1,7 kWh. Le tout affiche 105 g, pour 45 000 euros.

En réplique, le groupe Stellantis alignait un véhicule de chacune de ses marques. Dont la DS 7 E-Tense hybride rechargeable (PHEV) de 225 ch (110 ch électriques + 180 ch thermiques), avec la batterie de 14,2 kWh pour 64 km d’autonomie. Ses émissions pointent à 31-33 g (6,1-8,8 l/100 km, batterie déchargée), pour 60 200 euros. Toujours dans le premium de Stellantis, Alfa Romeo avait emmené son SUV compact Tonale (4,53 m de long), également en PHEV de 280 ch au total (180 ch en essence + 120 ch électriques sur le train arrière). Comptez 26-34 g, à 54 300 euros.

Stellantis en électrique

Sur la même plate-forme que l’Opel Mokka Electric ou la DS 3 E-Tense, Fiat exposait sa récente 600e (4,17 m de long). Un SUV citadin polyvalent emmené par l’incontournable moteur électrique de 156 ch, avec une batterie de 51 kWh pour 400 km d’autonomie (35 900 euros). Stellantis n’a pas non plus négligé sa marque premium Jeep avec l’Avenger électrique de 156 ch et la batterie de 51 kWh pour 385 km d’autonomie. Un ensemble bien connu maintenant et facturé 38 000 euros, plutôt compétitif.

Auprès de ces marques, Opel faisait belle figure avec sa récente Corsa Electric de 156 ch, dotée de la batterie de 51 kWh pour 402 km d’autonomie. Une Corsa-e déclinée ici en finition haut de gamme GS à 41 100 euros (accès à 38 100 euros).

La Suzuki Swift fait son entrée

Restons chez les généralistes avec une première européenne : la récente Suzuki Swift dans une livrée bleu profond qui mettait en valeur le design toujours plus abouti de cette citadine de 3,86 m de long. Plus large, plus râblée et dotée d’un habitacle totalement revu, plus moderne et habillé de matériaux bien plus valorisants, cette Swift se hisse au niveau des meilleures de sa catégorie. Sous le capot avant se glisse un nouveau 3-cyl. 1.2 MHEV 12 V de 83 ch proposé en traction, 4×4 et boîte auto. Les prix et CO2 seront communiqués lors de la commercialisation au printemps et devraient être sensiblement équivalents aux valeurs de la précédente génération. Cette Swift est fabriquée au Japon.

Toujours venu du Japon mais fabriqué en revanche en Turquie, le dernier C-HR (4,36 m de long) de Toyota se déclinait dans une livrée bi-ton luxueuse, tout comme sa finition GR-Sport Première et 4×4 AWD-i, la plus chère à 49 400 euros (2.0 de 200 ch, 116 g). Plus raisonnable quoiqu’assez cher au regard de la concurrence en full hybrid HEV de ce segment des SUV citadins, le 1.8 essence de 140 ch/105 g débute à 34 900 euros.

Du neuf chez Toyota

À ses côtés, la Yaris misait, en plus du 116 ch/87 g, sur son nouveau full hybrid HEV de 130 ch/97 g, qui offre un peu plus d’agrément de conduite à basse vitesse en ville et dans les reprises sur route. Son prix commence à 29 450 euros, c’est-à-dire 2 000 euros de plus que le 116 ch. La Yaris Cross, sa version SUV, a aussi droit à cette puissance de 130 ch/120 g, pour 33 700 euros, soit 1 200 euros de plus que la 116 ch/114 g. Toyota mettait aussi en avant le SUV électrique bZ4X, à 39 900 euros en 204 ch 4×2 Pure Business (+ 3 000 euros en 4×4 de 218 ch).

Pour sa part, le groupe Volkswagen était venu en force avec au moins un véhicule pour chacune de ses marques. À commencer par la récente Volkswagen ID.7 Pro emmenée par le nouveau moteur électrique de 286 ch, avec une batterie de 77 kWh pour 616 km d’autonomie. Prix unique : 59 990 euros seulement.

Cette plate-forme MEB électrique sert aussi au Skoda Enyaq, proposé ici en version 4×4 avec deux moteurs électriques cumulant 299 ch et une batterie de 77 kWh pour 502 km d’autonomie. Le modèle exposé pointait à 69 000 euros, un peu cher en entreprise ; son prix débute à 40 010 euros dans une puissance inférieure.

Le groupe VW en force

Seat n’était pas représenté mais sa marque plus sportive Cupra défendait les couleurs ibériques dans le groupe Volkswagen. Et c’est naturellement la Born VZ qui trônait sur le tapis bleu, un modèle qui a le vent en poupe chez les professionnels. La plate-forme MEB constitue ses dessous, tout comme son moteur de 230 ch avec l’incontournable batterie de 77 kWh pour 550 km d’autonomie. Comptez 44 500 euros.

Enfin, la marque premium du groupe VW, Audi en l’occurrence, avait fait le déplacement avec son porte-étendard, le SUV électrique Q8 e-tron, dans sa version 55 de 408 ch, avec la batterie de 106 kWh pour 481 km d’autonomie. Son prix : 98 800 euros.

Pour BMW, c’était une grande première avec le SUV compact coupé X2 en version électrique iX2 30e à la puissance élevée de 313 ch, avec une batterie de 64,8 kWh pour 449 km d’autonomie. Son prix est tout aussi élevé à 59 150 euros. Autre nouveauté exposée, la grande berline Série 5, en électrique i5 xDrive30 de 313 ch, avec une batterie de 83,9 kWh pour 502 km d’autonomie. Son prix : 59 150 euros.

Le premium allemand

Troisième constructeur du premium allemand, Mercedes avait choisi ses véhicules en direction des flottes. Tout d’abord la Classe C break avec sa motorisation C 300de unique en son genre. Ce PHEV diesel de 313 ch/11-15 g (197 ch du 2.0 turbodiesel + 129 ch électriques) débute à 67 200 euros. Autre modèle pour les gros rouleurs professionnels, la toute dernière Classe E posait en majesté dans sa version break 450e PHEV de 313 ch à 13 g seulement, pour 75 500 euros. Autre modèle présent, l’EQA 250+ électrique de 190 ch et 490 km d’autonomie, à 55 750 euros en Business Line.

Le cousin smart était aussi au rendez-vous avec ses deux modèles d’une nouvelle gamme électrique fabriquée en Chine par son copropriétaire Geely. À 41 315 euros, la smart #1 est emmenée par un moteur de 272 ch, alimenté en accès à la gamme Pro par une batterie de 66 kWh pour 410 km d’autonomie. À 49 815 euros, la plus grande smart #3, un SUV compact de 4,40 m de long basé sur la plate-forme de la smart #1, était aussi de la partie. On retrouve sous son capot un moteur de 428 ch en 4×4, avec un moteur en plus sur le train arrière et une batterie de 62 kWh pour 415 km d’autonomie.

Volvo, Lotus et Cadillac

Restons chez Geely avec le SUV compact Volvo EX30 électrique qui faisait sa première apparition auprès des professionnels. Fabriqué sur une plate-forme qui sert aussi aux smart#1 et #3, cet EX30 était exposé dans sa version de 272 ch, avec une batterie de 62 kWh pour 476 km d’autonomie. Son prix débute à 41 700 euros.

Montons encore en gamme avec la Lotus Eletre S, un coupé cinq portes sportif de 612 ch, avec une batterie de 109 kWh pour 530 km d’autonomie. Prix du modèle exposé : 159 930 euros. Pour sa part, Cadillac faisait son retour en Europe avec sa Lyriq. Cette grande et lourde berline traditionnelle (2,7 t à vide !) est emmenée par deux moteurs électriques qui cumulent 528 ch, pour 530 km d’autonomie avec la batterie de 102 kWh. Son prix n’est pas encore déterminé, et son réseau d’agents en France est en construction. Même remarque pour l’américain Fisker qui commercialise son Ocean One électrique de 468 ch, avec une batterie de 106,5 kWh pour 700 km d’autonomie. Le modèle exposé coûtait 71 745 euros.

Revenons aux généralistes avec Ford qui montrait son Explorer. Ce SUV compact électrique, lancé il y a plus d’un an, ne sera commercialisé qu’à la fin 2024, si tous les problèmes électroniques sont résolus. Les caractéristiques techniques et les prix ne sont pas connus.

Les gammes Kia et Mitsubishi

Kia avait aussi répondu présent avec ses deux récentes nouveautés : le Sportage PHEV de 265 ch à 46 140 euros, et le gros SUV EV9 à 73 900 euros, avec son moteur électrique de 204 ch, alimenté par une batterie de 100 kWh pour 563 km d’autonomie.

Sur son stand, Mitsubishi alignait sa gamme au grand complet. On retrouvait donc le SUV citadin polyvalent ASX dans sa version 1.6 MPI PHEV de 160 ch, inspirée du Captur de l’actionnaire Renault, à 43 842 euros avant une remise « flottes » de 14 % telle qu’indiquée sur le panneau. La Colt s’équipe de ce moteur full hybrid HEV mais non rechargeable en 143 ch, celui de la Clio, pour 30 842 euros, avant remise « flottes » de 13 %. Le petit SUV urbain Space Star, une fabrication 100 % japonaise, se dote, lui, du 1.2 MIVEC de 71 ch, à 15 990 euros. Enfin, le SUV Eclipse Cross est aussi une production « maison », dotée du 2.4 turbo-essence de 188 ch en PHEV, pour 46 g et 45 490 euros en Business.

La vague chinoise

Terminons ce panorama des VP exposés aux Rencontres Flotauto 2024 à Paris par les constructeurs chinois dont les ambitions auprès des entreprises sont réelles. Le plus implanté demeure MG avec sa compacte MG4 électrique de 245 ch, avec une batterie de 77 kWh pour 520 km d’autonomie. Comptez 40 140 euros pour le modèle exposé ; la gamme débute à 29 990 euros. Plus imposant, le break MG5 était de la partie avec son moteur électrique de 156 ch, à 35 990 euros.

En embuscade, le n °1 chinois BYD avait fait le déplacement avec son SUV compact électrique Dolphin de 204 ch et une batterie de 60,4 kWh, pour 33 990 euros. Plus long de 25 cm à 4,45 m, l’Atto 3 reprend cette architecture électrique, à 37 990 euros. Enfin, la grande berline Seal de 4,80 m de long, elle aussi 100 % électrique, a droit à un moteur de 313 ch, pour 46 990 euros.

Enfin, le chinois Lynk & Co, propriété de Geely, bénéficie de la plate-forme commune au Volvo XC40 dont il reprend pour son 01 le PHEV 1.5 turbo-essence de 261 ch au total, avec une batterie de 14,1 kWh, pour un CO2 réduit à 24 g et un prix à 44 500 euros.

Les véhicules utilitaires

Passons maintenant aux utilitaires qui n’échappent pas non plus à l’électrification. Avec, au premier rang, Renault et son Kangoo Van E-Tech électrique de 122 ch doté d’une batterie de 45 kWh, mais aussi son récent Master E-Tech électrique L2H2 avec un moteur de 140 ch et une batterie de 87 kWh. On retrouvait aussi le Kangoo E-Tech sous le badge Nissan Townstar EV. Notez que le rétrofiteur Tolv exposait un Master de la précédente génération, avec un moteur électrique de 77 ch et une batterie de 52 kWh pour 204 km d’autonomie. Prix indiqué de cette conversion : 39 500 euros HT.

Signalons la présence de Mobilize, filiale de Renault pour les solutions pros et entreprises, qui exposait sur son stand son petit VU sans permis Bento dont on attend la commercialisation effective. Toujours dans le domaine de la voiturette ou du VU électriques sans permis, Ligier Professional mettait en avant son Pulse 4 (350 kg de charge utile) carrossable et son Pulse 3, un scooter doté de trois roues et de 80 kg de charge utile. Et citons Eon Motors et son Weez City Pro (3 m de long, 600 l de volume utile) dont chaque roue embarque un petit moteur électrique de 3 kW, soit 16 ch au total.

Ford Transit Custom
Hysetco
Peugeot e-Expert
Renault Master

Ford Transit Custom chez Watèa by Michelin, Peugeot e-Expert chez Hysetco et System Edström, Renault Master rétrofité par Tolv

Ligier Pulse 4
O2feel Equo Cargo
Segway E300SE
Weez City-Pro

Ligier Pulse 4, O2feel Equo Cargo, Segway E300SE, Weez City-Pro

Les clones se déclinent

Chez Peugeot, on avait droit au nouveau design de l’e-Expert dont on connaît par ailleurs les dessous (136 ch électriques et 75 kWh pour 350 km d’autonomie). Des dessous que l’on retrouve chez le Toyota Proace City Electric avec des caractéristiques identiques. Ce VU sert aussi de base à Stiram pour un aménagement spécifique benne basculante, et au suédois System Edström. Chez E-Gap, la version Fiat Scudo Electric reprend cette chaîne de traction électrique pour assurer de la recharge électrique en dépannage d’un autre véhicule sur site ou sur route. Enfin, l’e-Expert sert aussi de base à Hysetco pour sa conversion à la pile à combustible à hydrogène (45 kW) qui alimente une batterie de 10,5 kWh.

Autre nouveauté en VU, le Volkswagen ID.Buzz Cargo avec son moteur électrique de 204 ch sur l’essieu arrière, et une batterie de 77 kWh pour 416 km d’autonomie. Alors que Ford signait son retour avec le Transit Custom, notamment sous la bannière Watèa by Michelin, une solution électrique de gestion de flotte.

Maxus à la manœuvre

On notera l’arrivée massive du chinois Maxus avec son eDeliver3, un fourgon L1H1 avec un moteur électrique de 160 ch et une batterie de 50 kWh pour 238 km d’autonomie, au prix imbattable de 36 100 euros HT. Pour sa part, l’eDeliver9 L2H2 ressemble comme deux gouttes d’eau à un Ford Transit ; il s’équipe d’un moteur électrique de 204 ch, d’une batterie de 72 kWh pour 290 km d’autonomie, à 61 270 euros HT. Enfin, seul représentant à ce jour du pick-up électrique, le Maxus T90 double cabine s’offre d’un moteur de 177 ch, une batterie de 88 kWh pour 330 km d’autonomie, avec une charge utile de 1 t. Son prix : 61 510 euros HT.

Autre asiatique, le singapourien Fest misait sur son E-Box M électrique de 82 ch. Sa batterie de 42 kWh assure 270 km d’autonomie, pour une charge utile de 1 120 kg dans 4,45 m de longueur. Mais le prix n’est pas connu.

Chez les équipementiers et aménageurs, on notait aussi la présence de SD Services en Kangoo Van, de BestDrive et Norauto Solutions Pro en Master (intervention et dépannage), et d’Agilauto avec un Transit électrique. Du côté des ateliers mobiles de réparation ou d’entretien-pneumatiques, citons Euromaster etson classique Master, et Fleet Partner avec aussi un Master.



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Jean-Christophe Lefèvre pour Floauto.com