Les SUV compacts se multiplient en 2023. En effet, sur la plate-forme CMF-C partagée avec le Nissan Qashqai, on a vu naître l’Austral qui a pour mission de relever la tête de Renault dans le segment des SUV compacts. Tous les atouts sont réunis en termes de design, de qualité perçue, de soin dans la fabrication et de motorisations toutes plus sobres et propres les unes que les autres.

L’Austral fait son entrée

En haut du segment, pour les flottes, Renault mise beaucoup sur la version de 200 ch de l’Austral E-Tech Full Hybrid HEV. Une version conçue avec un nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence de 130 ch, couplé à un moteur électrique de 67 ch et à un générateur-démarreur haute tension, aidé par une batterie de 2 kWh en 400 V. Le CO2 s’affiche à 104-117 g en fonction des finitions, avec des prix débutant à 40 700 euros. Une version dégonflée à 160 ch et au même grammage sera proposée mi-2023. Pour l’Austral, cette offre est complétée par ce 3-cyl. 1.2 turbo-essence avec une hybridation MHEV de 48 V en 130 ch/118-128 g, à 33 400 euros. Mais aussi par le 4-cyl. 1.3 TCe MHEV de 12 V en 160 ch avec la boîte à variateur du Qashqai : le CO2 monte à 140-147 g mais au prix mesuré de 37 400 euros. Les livraisons sont en cours. Lancée fin 2023, la version 100 % électrique reprendra l’appellation Scénic, sur la plate-forme spécifique CMF-EV, celle du Nissan Ariya dans des dimensions quasi identiques.

En attendant, vous pouvez donc choisir d’aller chez Nissan pour goûter aux joies de l’électrique au volant de l’Ariya. Un SUV qui a subi plusieurs reports depuis son lancement début 2022, en raison de la crise sanitaire, puis de celle des composants électroniques et enfin de celle des transports maritimes – il est fabriqué au Japon. Cet Ariya arrive donc enfin avec un accès à la gamme à 218 ch/63 kWh pour 403 km d’autonomie, à 47 300 euros (chargeur en 7,4 kW AC/130 kW DC). En 242 ch/87 kWh, l’autonomie passe à 520 km pour 54 400 euros. Enfin, une version 4×4, avec un moteur en plus sur l’essieu arrière, porte la puissance à 306 ch/87 kWh, pour 493 km d’autonomie ; son prix débute à 57 400 euros. Dans tous les cas, le chargeur AC en 22 kW est facturé 1 000 euros.

Ariya et Qashqai chez Nissan

Nissan mise aussi sur le Qashqai full hybrid HEV avec sa motorisation e-Power originale. De fait, c’est un moteur électrique de 190 ch qui entraîne les roues et jamais le moteur thermique : ce 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 158 ch sert de générateur en direct ou à travers une batterie de 1,8 kWh. Le CO2 pointe à 119-123 g seulement, soit 20 g de moins que l’actuel 1.3 turbo-essence de 158 ch, mais pour 2 000 euros de plus… Ce Qashqai e-Power 190 ch est à 39 200 euros en Business Edition.

Chez Peugeot, les changements pour le 3008 et son dérivé 5008 portent d’abord sur les motorisations PHEV qui gagnent en autonomie grâce à une batterie un peu plus grosse, sans en modifier le CO2. Par ailleurs, en plus des 225 et 300 ch, une puissance de 180 ch/35 g, venue de la 308 et partagée par le C5 Aircross (lire ci-dessous), est en cours de commercialisation pour des livraisons en mars 2023. Les prix débutent à 46 520 euros, quasiment 2 000 euros de plus que le cousin Citroën.

Toujours chez Stellantis, on guettera aussi l’arrivée début 2023 du nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence à géométrie et admission variables de 136 ch. Ce bloc se dote d’une hybridation de 48 V et d’un moteur électrique de 28 ch logé dans la boîte de vitesses automatique à double embrayage, avec en outre une batterie de 0,9 kWh. Le tout devrait faire baisser le CO2 de 15 % par rapport au 1.2 turbo-essence actuel de 130 ch à 139 g, voire 145 g en boîte auto. Des chiffres difficilement admissibles pour un gestionnaire de parc avisé. Bien entendu, le PHEV de 180 ch et ce 1.2 MHEV de 48 V en 136 ch seront progressivement déployés sur l’ensemble des modèles Peugeot, Citroën et Opel.

Du neuf sous les capots Stellantis

Citroën, qui a restylé le C5 Aircross à l’été 2022, commercialise déjà ce nouveau PHEV de 180 ch/35 g à 43 650 euros, soit le 1.6 PureTech de 150 ch plus 110 ch électriques, avec une batterie de 12,4 kWh. Ce C5 Aircross a aussi droit à la nouvelle batterie plus dense en énergie pour sa version PHEV en 225 ch/28 g, à 51 050 euros. Un pack Business à 700 euros est disponible en finition Feel.

Plus classiquement, le C5 Aircross, élégant SUV compact à prix serrés, reste toujours emmené par le « vieux » 3-cyl. 1.2 turbo-essence de 130 ch/140 g, à 29 650 euros en Feel. Sa version boîte auto passe à 148 g et 35 150 euros. En diesel, le 1.5 turbo-diesel de 130 ch/129 g officie toujours à 32 400 euros et 36 950 euros en boîte auto pour 136 g. En attendant la nouvelle gamme de motorisations.

Citroen-C5-Aircross
Restylé à l’été 2022, le Citroën C5 Aircross se dote d’un nouveau PHEV de 180 ch/35 g à 43 650 euros, soit le 1.6 PureTech de 150 ch plus 110 ch électriques, avec une batterie de 12,4 kWh. Le pack Business est à 700 euros en Feel.

Toujours chez Stellantis, la Jeep Avenger fait son entrée. L’Avenger se base sur la plate-forme e-CMP des 2008 et ë-C4, ou DS 3 Crossback E-Tense et Mokka-e, présentée au Mondial de Paris en octobre dernier. Cette e-CMP ne se déclinera en électrique qu’en France. Des pays du Sud de l’Europe, comme l’Italie ou l’Espagne, au pouvoir d’achat moins élevé, ont droit au 3-cyl. 1.2 turbo-essence de Stellantis en 100 ch/126 g et 4×2 (26 900 euros en First Edition en Italie avec une fiscalité comparable).

En électrique, on retrouve pour l’Avenger le nouveau moteur made in France eMotors de 156 ch, avec une batterie de 51 kWh pour 392 km d’autonomie. Le chargeur est à 11 kW en AC et à 100 kW en DC. Prix de lancement en First Edition : 39 500 euros en France. Une version 4xe à transmission intégrale, avec un moteur supplémentaire sur le train arrière, a aussi été révélée au Mondial.

Jeep-Avenger
La Jeep Avenger fait son entrée avec le nouveau moteur made in France eMotors de 156 ch et une batterie de 51 kWh pour 392 km d’autonomie. Le chargeur est à 11 kW en AC et à 100 kW en DC. Prix en First Edition : 39 500 euros en France.

Avenger et Tonale

Plus classiquement, toujours chez Stellantis, l’Alfa Romeo Tonale profite de la fin 2022 pour adopter un diesel en plus du 1.5 Turbo-essence Hybrid de 160 ch/139 g, à 35 400 euros. Il s’agit du vénérable 1.6 turbo-diesel Fiat de 130 ch à 146 g ! Ce n’est plus vraiment de saison… Son prix : 35 900 euros.

En revanche, chez Volkswagen pour le T-Roc restylé au printemps 2023, les motorisations, y compris en diesel, se montrent relativement sobres… à condition de bien choisir version et finition. En diesel et Life Business, le 2.0 TDI en 116 ch est à 123-145 g pour 34 665 euros, ou en 150 ch et boîte DSG7 à 128-145 g pour 39 005 euros. En essence et en Life Business, le 3-cyl. 1.0 TSI de 110 ch s’affiche à 30 375 euros, et le 4-cyl. 1.5 TSI Evo de 150 ch/136-163 g débute à 32 760 euros.

Restons en Allemagne avec BMW qui a revu cette année son SUV compact X1 et son monospace Série 2 Active Tourer, basés sur la plate-forme UKL V2 commune à Mini. Le X1 est proposé depuis cet automne avec : le 1.5 turbo-essence 3-cyl. de 136 ch/143-159 g (sDrive18i à 43 800 euros en Business Design) ; le 2.0 turbo-essence 4-cyl. de 218 ch/146-164 g (xDrive23i à 47 500 euros) ; et, en turbo-diesel, le 2.0 en 150 ch/129-146 g (sDrive18d à 46 100 euros en Business Design) ou en 211 ch/125-140 g (xDrive23d à 48 900 euros).

Alfa-Tonale
En plus du 1.5 Turbo-essence Hybrid de 160 ch/139 g à 35 400 euros, l’Alfa Romeo Tonale profite de la fin 2022 pour adopter un diesel. Pour 35 900 euros, il s’agit du 1.6 turbo-diesel Fiat de 130 ch à 146 g. Plus vraiment de saison…
Volkswagen-T-Roc
Chez Volkswagen, le T-Roc restylé au printemps 2023 se dote, en essence et en finition Life Business, du 3-cyl. 1.0 TSI de 110 ch qui s’affiche à 30 375 euros, et du 4-cyl. 1.5 TSI Evo de 150 ch/136-163 g qui débute à 32 760 euros.

Les gammes BMW

Deux PHEV sont aussi prévus début 2023 avec le 3-cyl. 1.5 turbo-essence en 136 ch en X1 xDrive25e de 245 ch au total, et en 150 ch pour le xDrive30e de 326 ch. La batterie de 14,3 kWh doit permettre un CO2 de 17 g ! Enfin, le futur iX1 xDrive30 s’équipera d’un moteur électrique par essieu, soit au cumul 313 ch, avec une batterie de 62,4 kWh pour 413-438 km d’autonomie. Le chargeur embarqué est à 11 kW ou 22 kW (option) en AC et jusqu’à 130 kW en DC. Commercialisation début 2023.

Du côté de la Série 2 Active Tourer commercialisée au printemps 2022, on reprend cette palette de motorisations en Business Design. Avec donc le 218i de 136 ch/141-150 g à 36 550 euros ; le 220i de 170 ch/134-147 g à 38 500 euros ; le 218d de 150 ch/126-134 g à 38 750 euros ; et les 225e xDrive PHEV de 245 ch/14-17 g à 47 200 euros et 230e xDrive de 326 ch/14-16 g à 50 200 euros.

Kia Sportage ou Kia Niro ?

L’arrivée au printemps 2022 du Kia Sportage s’est étagée jusqu’à l’été avec la commercialisation des motorisations les plus intéressantes pour les entreprises. Dernière en date : le PHEV de 265 ch, étrenné en 2021 par le cousin Hyundai Tucson. Ce PHEV se base sur le 1.6 T-GDi essence de 180 ch, complété par un moteur électrique de 91 ch et 4×4, avec un moteur électrique sur le train arrière. Son homologation n’affiche que 25 g pour 45 440 euros en Active Business. En full hybrid HEV de 230 ch et 4×2 lancé fin 2021, le prix descend à 39 340 euros en Active Business mais pour 126 g.

Tout aussi important pour Kia, la seconde génération du Niro, plus compact que le Sportage à 4,42 m, mais qui a grandi de 6,5 cm. Son lancement s’est aussi étalé en 2022 avec, en Active Business (finition d’accès à la gamme) : la version HEV de 141 ch/100 g à 34 640 euros, suivie du PHEV de 183 ch/18 g à 41 840 euros et complétée par celle qui a fait le succès du modèle : la motorisation électrique EV de 204 ch/64,8 kWh de batterie, à 47 140 euros.

Pour le SUV compact S-CrossSuzuki reste aussi fidèle au full hybrid HEV de 115 ch/118 g, composé du récent 1.5 Dualjet turbo-essence de 102 ch, aidé par un moteur électrique de 33 ch, un bloc arrivé sur le plus petit Vitara fin 2021. Comptez 31 890 euros, obligatoirement en boîte auto robotisée.

Complément de gamme aussi pour Volvo qui a décliné le XC40 électrique de 408 ch/78 kWh (438 km d’autonomie) et 4×4 Recharge Twin vendu 58 050 euros, en version 4×2 Recharge. Celle-ci comprend un seul moteur sur le train avant de 231 ch/67 kWh, pour 425 km d’autonomie. À un prix plus raisonnable, tout comme sa puissance : 45 800 euros. Idem pour la version Coupé C40 en 231 ch 4×2 Recharge à 46 800 euros, qui complète la version Recharge Twin de 408 ch à 59 550 euros.

Suzuki-S-CROSS
Pour le SUV S-Cross, Suzuki reste fidèle au full hybrid HEV de 115 ch/118 g, composé du récent 1.5 Dualjet turbo-essence de 102 ch, aidé par un moteur électrique de 33 ch. Comptez 31 890 euros, obligatoirement en boîte auto robotisée.

Le Karoq restylé

Pour sa part, Skoda a restylé et remotorisé son SUV compact Karoq (4,38 m de long) au printemps 2022. Avec, en Business, un accès à la gamme en 3-cyl. 1.0 TSI de 110 ch/132 g à 33 160 euros, complété par le 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/138 g à 35 450 euros. Pour les amateurs de diesel, il en reste !, le 2.0 TDI en 116 ch/124 g est à 36 860 euros en Business. Pour l’électrique, il faudra se tourner vers l’Enyaq iV (4,65 m) classé dans le segment supérieur D ci-après.

Chez les japonais, Toyota France va importer du Japon la version SUV de sa Corolla, la Corolla Cross (4,46 m de long, 1,82 m de large et 1,62 m de haut), lancée au printemps 2023. À mi-chemin entre le plus compact coupé C-HR (7 cm de moins) et le grand RAV4 (14 cm de plus), ce SUV très classique conserve pourtant l’empattement assez réduit du C-HR (2,64 m), pas vraiment réputé pour son habitabilité, surtout aux places arrière. La capacité du coffre est donc assez moyenne pour le segment avec 433 l au minimum et jusqu’à 1 337 l, banquette arrière abattue.

Lot de consolation, ce Corolla Cross a droit en Europe à la cinquième génération de la chaîne full hybrid HEV de Toyota, composée du 2.0 essence atmosphérique de 152 ch plus 111 ch du moteur électrique, soit 197 ch au total. En 4×4, un moteur électrique de 41 ch est ajouté sur le train arrière. Le CO2 est à 113-120 g en 4×2 et à 119-127 g en 4×4. Les prix ne sont pas encore définis pour la France.

Le Lexus UX plus autonome

Chez la marque premium Lexus du groupe Toyota, le SUV compact UX, basé sur le C-HR mais plus long à 4,50 m, a droit à de profondes améliorations. Celles-ci remédient à l’autonomie assez moyenne de la version UX 300e électrique lancée en 2020 avec sa batterie de 54,3 kWh. La nouvelle batterie de 72,8 kWh offre dorénavant 440 km de rayon d’action, contre 305 km jusque-là, toujours avec le moteur de 204 ch/300 Nm. La version UX 250h full hybrid de 184 ch, lancée en 2018, n’est pas modifiée techniquement mais seulement restylée.



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Jean-Christophe Lefèvre pour Floauto.com