Thierry Calot, groupe Saint-Gobain France POP3P : “Nous gérons en interne la transition énergétique”

Thierry Calot est directeur de la gestion du parc roulant au sein du groupe Saint-Gobain France POP3P.

« Avec 8 000 véhicules auxquels s’ajoutent des camions et des fourgons, nous avons nos propres outils de gestion de flotte et nous mettons en concurrence deux loueurs. Nous ne voulons pas être dépendants d’un seul. Suite aux négociations tripartites et à l’envoi des conditions commerciales des constructeurs aux loueurs, ces derniers calculent des grilles de fluidité en fonction des modèles, des kilométrages et durées demandées. Pour optimiser les TCO, nous ne prenons pas les pneus et l’assurance ; nous avons nos propres accords.

Thierry Calot est directeur de la gestion du parc roulant au sein du groupe Saint-Gobain France POP3P.

« Avec 8 000 véhicules auxquels s’ajoutent des camions et des fourgons, nous avons nos propres outils de gestion de flotte et nous mettons en concurrence deux loueurs. Nous ne voulons pas être dépendants d’un seul. Suite aux négociations tripartites et à l’envoi des conditions commerciales des constructeurs aux loueurs, ces derniers calculent des grilles de fluidité en fonction des modèles, des kilométrages et durées demandées. Pour optimiser les TCO, nous ne prenons pas les pneus et l’assurance ; nous avons nos propres accords.

« Une flotte à 25 % à faibles émissions cette année » (Thierry Calot, Saint-Gobain)

Pareillement, nous gérons en interne les questions liées à la transition énergétique et à l’installation de bornes de recharge. Nous avons mis en place un questionnaire spécifique pour vérifier l’éligibilité de nos conducteurs : actuellement, nous avons une cinquantaine de véhicules électriques et environ 300 PHEV. Mais en 2022, nos commandes ont porté, pour près de 13,6 %, sur des véhicules à faibles émissions. Et nous pensons atteindre les 25 % cette année.

Nous demandons aussi à nos deux loueurs de nous accompagner avec des valeurs résiduelles optimistes sur ces véhicules, et des coûts d’entretien plus intéressants que ceux des thermiques. Actuellement, le point faible concerne le suivi des commandes et des livraisons, dans une période de tension. Nous devons parfois prendre la main, quitte à appeler nous-mêmes un constructeur. »