Vélo : la sécurité des salariés sous contrôle

Au sein de la Régie Immobilière de la ville de Paris (RIVP), les services généraux ont travaillé main dans la main avec les RH et le service de formation sur le sujet de la sécurité à vélo. Des modules d’e-learning rappellent ainsi les bonnes pratiques et les obligations, et insistent sur le respect du Code de la route. Les cyclistes sont obligés de suivre ces sessions de formation. De son côté, Tim Sports, le loueur, rappelle les règles du Code de la route lors de la livraison et de la prise en main du vélo.

Pour Le Slip Français, la sécurité au volant de ses vélos reste aussi primordiale. Grâce aux outils de son prestataire BeToGreen,…

Au sein de la Régie Immobilière de la ville de Paris (RIVP), les services généraux ont travaillé main dans la main avec les RH et le service de formation sur le sujet de la sécurité à vélo. Des modules d’e-learning rappellent ainsi les bonnes pratiques et les obligations, et insistent sur le respect du Code de la route. Les cyclistes sont obligés de suivre ces sessions de formation. De son côté, Tim Sports, le loueur, rappelle les règles du Code de la route lors de la livraison et de la prise en main du vélo.

Pour Le Slip Français, la sécurité au volant de ses vélos reste aussi primordiale. Grâce aux outils de son prestataire BeToGreen, l’entreprise communique abondamment sur le sujet auprès de ses collaborateurs. Dès qu’un salarié rejoint l’entreprise, le système du forfait mobilités durables lui est présenté et une documentation lui est remise, qui évoque la sécurité.

Pour ses collaborateurs qui ont fait le choix du vélo, Dékuple met pour sa part à disposition des gilets signalétiques et des brassards. À ce jour, ce spécialiste du marketing n’a pas mis en place d’autres actions de sensibilisation. « À terme, nous pourrions le faire à travers notre plate-forme d’e-learning », indique Anthony Moreau, responsable développement RH du groupe. Une démarche nécessaire et éligible à une intégration au document unique d’évaluation des risques professionnels (D.U.).

La situation est différente chez le livreur West Coursiers pour ses scooters électriques : « L’équipe de coursiers se compose de professionnels de trente ans au minimum et, pour la plupart, pères de famille. Quand il s’agit de leurs propres outils de travail, ils y accordent une attention particulière. Avec les véhicules de l’entreprise, des vérifications sont réalisées. Nous avons un taux d’accident très bas. Nous n’exerçons pas le même métier qu’Uber. Nos coursiers sont titulaires de cartes professionnelles », expose Sébastien Gibert, gérant de l’entreprise. En vingt ans d’activité, West Coursiers n’a eu à déplorer que deux accidents corporels. L’organisation du travail permet aussi de prévenir les risques, les coursiers ne sont pas sous pression et les courses sont attribuées en fonction des compétences.

Pour la société de production Mandarin Compagnie, la sécurité de ses scooters électriques ne pose pas de problème. « Les modèles asiatiques de Zeway appartiennent à la catégorie des petites cylindrées et non à celle des BMW puissantes, constate Thomas de Sambi, le régisseur général. Nous ne roulons pas à 140 km/h et dépassons rarement les 50 ou 60 km/h. Mes adjoints ont soit le permis moto, soit le Brevet de Sécurité Routière (BSR). »