Après deux années compliquées pour Nissan, le constructeur japonais s’attend à une année 2021-2022 dans le vert. Malgré la pénurie de semi-conducteurs et la crise sanitaire, la société nipponne espère un bénéfice net de 462 millions d’euros au terme de son exercice annuel.

Que ce soit la pénurie de semi-conducteurs qui joue les prolongations ou encore la crise sanitaire, rien n’ébranle l’optimisme de Nissan. Après deux exercices annuels catastrophiques, le constructeur japonais mise sur de nouveaux modèles pour revenir dans le vert au courant de cette année et en 2022. Il vise désormais un bénéfice net de 60 milliards de yens (462 millions d’euros) pour son exercice annuel se terminant le 31 mars prochain, alors qu’il prévoyait précédemment une perte de 60 milliards de yens, selon un communiqué.

L’allié du français Renault et de Mitsubishi Motors sort de deux exercices désastreux, marqués par de graves difficultés internes dans la foulée de l’affaire Ghosn puis de la pandémie. En 2019 et 2020, sa perte nette s’était établie à 448,7 milliards de yens, soit près de 3,4 milliards d’euros. Nissan est aussi plus confiant quant à son bénéfice opérationnel annuel, qu’il voit à présent atteindre 150 milliards de yens, alors qu’il tablait auparavant sur un résultat autour de l’équilibre. Il table sur une marge opérationnelle de 2% en 2021 et 2022 (en incluant sa coentreprise en Chine avec Dongfeng), après une marge de 4,5 % sur ce périmètre au premier trimestre.



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jean-baptiste.kapela@journalauto.com pour JournalAUTO