En compilant les dépôts de brevets concernant les batteries, entre 2000 et 2018, l’Office européen des brevets et l’Agence internationale de l’énergie livrent une photographie claire du secteur.

A l’heure où l’Europe tente de faire décoller l’Airbus des batteries et rattraper son retard sur la technologie des batteries pour les VE, l’Office européen des brevets (OEB) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) viennent de publier une étude, couvrant la période 2000-2018, sur la montée en puissance de cette technologie au travers des brevets déposés. Premier constat, le nombre de dépôts concernant les domaines des batteries, et plus généralement du stockage de l’énergie, ont augmenté, en moyenne, de 14 % chaque année dans le monde. Et 90 % des brevets concernent les batteries.

Sans surprise, l’Asie, et principalement le Japon, joue un rôle central. Dans le top 10 des entreprises, 9 sont asiatiques. Le seul “intrus” est européen, il s’agit de Bosch, classé à la 5e place. Une Europe qui semble monter en puissance puisque 6 entreprises sont dans le top 25, avec Daimler, VW, BASF et le CEA, seule entité française de ce classement. L’Allemagne est donc le pays leader en Europe dans ce domaine avec 5 080 brevets déposés entre 2000 et 2018. La France arrive deuxième avec 1 354 dépôts sur la même période. Dans l’Hexagone, le CEA est le plus prolifique avec 358 brevets, suivi par Renault (149) et Total (122). Sur la seule période 2014-2018, le CEA est même en 15e position du classement.



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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO