Annoncée dans le nouveau plan stratégique de Nissan, dévoilé en mai 2020, la fermeture de l’usine de Barcelone ne devrait être effective qu’en décembre 2021, soit un an après la date prévue. La raison ? Nissan annonce vouloir laisser plus de temps aux employés et fournisseurs pour trouver des solutions alternatives.
Pourtant, l’usine espagnole de Nissan aurait pu être un relais de Sunderland dont l’avenir est menacé en cas de “no deal” dans le cadre du Brexit. Dans un entretien accordé à la BBC en juin 2020, Ashwani Gupta, le directeur opérationnel de Nissan (COO), avait rappelé que le site n’était pas “viable” si le pays ne parvient pas à un accord de libre-échange excluant l’imposition de droits de douane sur les voitures à l’issue de la période de transition fin 2020. Rappelons que Sunderland emploie 7 000 personnes et produit aujourd’hui des Qasqhai, Juke et Leaf.
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christophe.jaussaud@journalauto.com pour JournalAUTO