Le secteur automobile se dresse vent debout contre la possibilité de durcir les règles du malus auto, en fonction de la masse des véhicules. Les professionnels de l’automobile dénoncent une mesure incohérente avec le plan de relance qui pénaliserait 70 % des véhicules produits en France.

Comment réduire à néant les espoirs d’un accompagnement dans la transformation vers l’électromobilité ? Sans doute en proposant régulièrement de nouvelles règles fiscales. C’est en l’occurrence ce que dénoncent aujourd’hui les professionnels de l’automobile, de l’industrie et des services, face à la possible taxe sur le poids des véhicules que serait en train de préparer le gouvernement. L’information qui n’est pas encore officiellement annoncée semble, dans tous les cas, être prise au sérieux par les représentants du secteur, à tel point que ces derniers ont décidé de monter au créneau afin de dénoncer une mesure jugée totalement incohérente avec le plan de relance.

Le gouvernement travaille actuellement sur une proposition de nouvelle taxe pour le malus, liée à la masse des véhicules. Ce qui impliquerait une augmentation incroyable du malus dont les recettes passeraient ainsi de 500 millions d’euros au titre de 2019 à plus de 4 milliards d’euros après la mise en œuvre de ce nouveau malus”, avance Marc Mortureux, directeur général de la PFA (Plateforme de l’automobile).



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catherine.leroy@journalauto.com pour JournalAUTO