Un rapport présenté par le président du département de l’Essonne préconise la mise en place d’une écotaxe routière pour financer des projets de mobilité en Île de France. Le précédent projet du genre s’était soldé par un échec cuisant en 2014.

De loin en loin, l’idée d’une écotaxe routière refait régulièrement parler d’elle. C’est de nouveau le cas aujourd’hui par la voix de François Durovray, président (LR) du département de l’Essonne. Ce dernier vient de superviser un rapport rédigé par huit élus de droite et du centre préconisant la mise en place d’une nouvelle écotaxe.

Le projet vise à taxer les poids-lourds et les véhicules utilitaires légers en Île de France afin de financer les 46 projets de transports en commun ferroviaires et routiers de la région, pour l’instant en attente de moyens. La finalité est d’intégrer la grande couronne parisienne dans les grands projets de mobilité de la capitale. Les auteurs du rapport regrettent que les investissements aillent “essentiellement au bénéfice de l’hyper-centre parisien et de la petite couronne” et estiment que “cette fracture alimente le sentiment de déclassement” des habitants de la grande couronne. “La région-capitale, une métropole-monde, ne peut fonctionner durablement avec un système de transport à deux vitesses”, ajoutent-ils selon Le Monde, qui a pu consulter le document. Sur 700 000 habitants de l’Essonne en âge de travailler, 200 000 se rendent quotidiennement à Paris pour raison professionnelle d’après François Durovray.



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pour L’Automobile Magazine