Un nouvel arrêté autorise à présent l’installation d’un kit E85 sur les véhicules essence de 15 CV et plus dotés d’un filtre à particules. De quoi démocratiser encore cette solution permettant de profiter du carburant le moins cher du marché.
C’était fin 2017. Un premier arrêté donnait la possibilité à ceux qui le souhaitait d’installer un boîtier superéthanol E85 sur leur véhicule essence. Inutile dès lors d’acheter un véhicule neuf équipé d’origine de la bicarburation essence et éthanol, des modèles rares au demeurant. On peut conserver son ancien véhicule et le convertir. Et la possibilité de profiter du carburant le moins cher du marché (0,66 €/l en moyenne en 2020, source : www.prix-carburants.gouv.fr) et d’économiser environ 500 € tous les 13 000 km (d’après l’IFPEN) a ses adeptes. La preuve, ce carburant, bien qu’encore minoritaire (3,6 % de part de marché), a le vent en poupe. D’après la Collective du Bioéthanol, il s’est écoulé l’année dernière 350 millions de litres du carburant superéthanol en 2020, une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente, sur un marché en baisse notamment à cause de la pandémie.
Et ce n’est pas terminé car, outre la multiplication de l’offre pour les voitures neuves équipées d’origine d’une bicarburation (3 modèles chez Land Rover, 4 chez Ford), un nouvel arrêté élargit l’homologation des boîtiers E85 aux véhicules de plus de 15 CV dotés d’un filtre à particules.
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pour L’Automobile Magazine