Une énorme campagne de rappel vise le quadricycle électrique de Citroën, pour corriger divers problèmes de jeunesse qui peuvent devenir très contraignants. Les délais de livraison, déjà pas optimaux, sont encore rallongés.

Sur le papier, l’Ami avait tout pour plaire : une solution de mobilité urbaine électrique à un prix défiant toute concurrence, des prestations honnêtes, une accessibilité sans faille puisqu’on peut la conduire dès 14 ans et sans permis… Elle dispose de nombreuses qualités. Reste que son parcours est semé de quelques embuches et que Citroën se heurte à de nombreux défauts de conception qui traduisent sa volonté de faire une auto vraiment peu chère. Pour ne pas heurter ses clients et tenter de renverser la vapeur, la marque aux Chevrons parle de « campagne de contrôle et de modernisation ». Ce qui est en fait une classique campagne de rappel, à laquelle tous les constructeurs doivent faire face un jour ou l’autre, concerne en revanche non pas une partie de la production mais tous les véhicules produits ou en cours de production depuis le lancement commercial de l’auto, en mai 2020. Une sacré dose de travail supplémentaire pour Citroën, qui annonce immobiliser chaque Ami existante pour une durée de 3 à 4 semaines, afin d’effectuer les actions suivantes :

Si vous êtes clients Ami et que vous n’avez pas encore été contacté par la marque, pas de panique. Les rappels sont traités par lots, afin d’éviter un engorgement des usines et un plan logistique complexe. Il est à noté que l’ensemble du process, de l’enlèvement de la voiture à domicile à sa restitution en passant par les contrôles et les éventuelles réparations, est totalement gratuit. Chaque client recevra en outre un bon d’achat de 100 € à valoir sur le site Fnac.com (les clients dont la livraison de l’Ami neuve est retardée peuvent sinon avoir un bon d’achat sur la boutique Citroën Lifestyle) et un dédommagement : celui-ci peut prendre la forme d’une Ami ou d’une voiture de remplacement (en général une C1) le temps de l’immobilisation, d’un abonnement transports en commun, d’un abonnement Free2Move, ou encore d’un chèque de 400 €.



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pour L’Automobile Magazine