L’Alliance Renault-Nissan a mis fin ce matin au feuilleton de l’avenir de son troisième partenaire Mitsubishi. Après les rumeurs insistantes sur son départ d’Europe, le constructeur japonais va finalement y rester. Il y vendra même dès 2023 deux nouveaux modèles construits par Renault.

A la faveur d’une communication complexe et de signaux contradictoires depuis plusieurs mois, Mitsubishi a sacrément brouillé les pistes concernant son avenir en Europe. Souvenez-vous. En mai 2020, entamant à grands pas une restructuration nécessaire, l’Alliance Renault-Nissan, dont Mitsu’ fait partie intégrante, mettait au point sa fameuse stratégie de “leader-follower”. L’objectif était de laisser chaque marque du groupe seule sur le marché où elle fonctionne le mieux plutôt que de distribuer tous les modèles partout sur le globe, ce qui finit par être coûteux. Cet effort plutôt logique de recentrage plaçait Renault en leader de l’Europe, de la Russie ou de l’Amérique du Sud, Nissan “number one” en Chine, au Japon et en Amérique du Nord et Mitsubishi plutôt mis en avant en Océanie et en Asie du Sud-Est. Ajoutez à cela l’arrêt de la non-importation de l’Outlander “2” et les faibles ventes des Space Star et du pick-up L200 et tout laissait penser que Mitsubishi se retirerait du Vieux Continent.

Après quelques tentatives peu convaincantes, l’Alliance a mis tout le monde au clair ce mercredi matin, en annonçant que dès 2023, Mitsubishi commercialiserait deux nouveaux modèles construits par son partenaire Renault. Lacunaire, le communiqué précise toutefois qu’il s’agira de “véhicules sœurs” avec le Losange et qu’ils viendront soutenir le SUV compact Eclipse Cross, tout juste renouvelé. Dès lors, toutes les spéculations sont permises.



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pour L’Automobile Magazine