Bâti sur une plate-forme de Scénic, le Renault Kangoo 2 est moins “rustique” que son prédécesseur. Mais ce ludospace demeure dur au labeur avant tout, comme en atteste sa sa fiabilité d’assez bon niveau et sa finition quelconque.

Depuis qu’il a mis ses moteurs en conformité avec la norme Euro 6, le Kangoo n’a plus de gros problèmes mécaniques à se faire reprocher. Il a notamment chassé le calamiteux quatre-cylindres turbo-essence 1.2 TCe 115, dont d’innombrables exemplaires sont sujets à une surconsommation d’huile, la faute à une segmentation défaillante. Avec, dans certains cas, l’obligation de procéder à un changement complet du bloc : méfiance si vous envisagez un achat d’occasion. Les diesels dCi peuvent, eux, subir une usure rapide de la courroie de distribution et des soucis d’injecteurs, mais les exemplaires les plus récents ne semblent pas concernées, du moins pour l’instant.

D’autres désagréments sont normalement censés être corrigés depuis longtemps. La direction a ainsi fait l’objet d’un rappel en 2008, pour repositionner colonne et crémaillère, tout comme les enrouleurs de ceintures de sécurité, alors que 63 000 voitures ont dû repasser en atelier en août 2014 pour contrôler le montage de la centrale ABS. La climatisation est, elle, victime de tuyaux d’évacuation qui se bouchent et engendrant des fuites au pied des passagers, l’embrayage peut s’user prématurément et le système multimédia R-Link, proposé sur le Kangoo depuis quelques années, peut s’avérer capricieux comme sur toutes les autres productions Renault.



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pour L’Automobile Magazine