Inondant le marché automobile mondial depuis 10 ans, les SUV ne sont peut-être plus très loin de leur apothéose. L’avènement de la voiture électrique pourrait ne pas être étranger à ce retournement.

Dans la déferlante électrique qui se prépare actuellement chez les constructeurs et dont la vingtaine de modèles actuels (France) sont les premières vaguelettes, tout ne sera pas que SUV. D’abord parce qu’il est encore des automobilistes que le genre crossover rebute. Plus de la moitié pour être exact, puisque les Peugeot 3008 et consorts représentent grossièrement 40 % des ventes des voitures neuves. C’est énorme, mais c’est encore moins d’un acheteur sur deux. Ces SUV apportent certes leur lot de qualités. A commencer par leur sens de l’accueil souvent développé en dépit d’une longueur raisonnable.

Mais être assis haut n’est pas forcément gage d’agilité ni de plaisir de conduire. On peut donc aisément comprendre qu’une bonne partie des automobilistes n’adhèrent pas à ce type de véhicule et que leur avis ne changera pas de sitôt. Sans parler d’un inévitable effet de mode. Nous ne sommes pas encore au tournant, mais la fièvre du SUV est moins virulente qu’avant. La démocratisation des voitures électriques pourrait-elle avoir lieu en même temps que le repli des SUV ? Rien n’est moins sûr.



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pour L’Automobile Magazine