Le plan stratégique « Renaulution » a réservé son lot de surprises, parmi lesquelles un concept-car préfigurant un tout nouveau Lada Niva. La grande question, le verra-t-on débarquer chez nous, en France ? Quelques éléments de réponse.

Produit depuis 1977, le Lada Niva aura été commercialisé chez nous jusqu’en 2017. Toujours vendu en Russie, son design (tant à l’extérieur qu’à l’intérieur) et ses solutions techniques (comme sa structure monocoque et son antédiluvien quatre cylindres 1.7 atmo de 83 ch) n’ont pour ainsi dire presque pas changé depuis sa sortie. Certes, il a pu recevoir, au cours des années, quelques traces de modernité comme l’ABS, la climatisation ou, plus récemment encore, une prise USB (si, si !). Mais contrairement aux Mercedes Classe G ou Land Rover Defender, ces autres légendes du tout-terrain pur et dur, il n’a toujours pas été remplacé. Ce sera enfin le cas en 2024. Cela a été confirmé par une photo teaser la semaine dernière, lors de la présentation du plan stratégique Renaulution, annonçant un tout nouveau modèle dont le style s’inspire très fortement du style de la génération actuelle. À l’occasion de son lancement, dans à peu près quatre ans donc, il renouera définitivement avec le nom “Niva” qu’il avait perdu (il s’appelle aujourd’hui “Niva Legend” mais s’est appelé pendant longtemps “4×4”) lorsque la marque russe était devenue la propriété de General Motors. Depuis que la photo a été publiée, la toile s’agite. Ce modèle sera-t-il ou ne sera-t-il pas commercialisé chez nous ? Pas de réponse ferme et définitive, on ne peut à ce stade n’émettre que des hypothèses.

Le modèle économique prévu dans le cadre du nouveau plan stratégique du Groupe Renault place Dacia et Lada au sein d’une même “business unit” qui permettra, selon le groupe, de “créer davantage de synergies entre Dacia et Lada”. Commercialiser le Niva chez nous ne serait en cela pas une opération très onéreuse grâce à ce partenariat rapproché entre deux marques dont la stratégie est d’ailleurs semblable, à savoir limiter au maximum les coûts. Entre autres, on sait déjà que cette future génération sera basée sur la moderne plate-forme CMF-B. Des dessous modernes, qu’il partagera ainsi avec le Dacia Duster ou encore les Renault Clio, Captur et Arkana, qui permettront à ce modèle de proposer des prestations parfaitement adaptées aux difficiles exigences des Européens, et donc des Français.



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pour L’Automobile Magazine