L’ingénieur en chef de Renault a dévoilé de nouvelles informations techniques concernant la plateforme modulaire CMF-EV sur laquelle reposeront les futurs modèles électriques de l’Alliance Renault Nissan.

Selon le très sérieux site Automotive News Europe, Gilles Le Borgne, directeur de l’ingénierie du groupe Renault, a récemment révélé au cours d’une table ronde quelques nouvelles informations au sujet de la plateforme CMF-EV de l’Alliance Renault Nissan. Cette architecture modulaire, dédiée à des véhicules électriques, sera inaugurée par le SUV Nissan Ariya puis utilisée par la future Renault Mégane électrique. D’après Automotive News, c’est Nissan qui supervise au Japon le développement de cette plateforme, un développement chiffré à 500 millions d’euros. La structure est faite d’acier et peut servir de base à des véhicules d’une longueur comprise entre 4m et 4,70m. Cela confirme de récentes déclarations de Luca de Meo, nouveau directeur général de Renault, indiquant que la marque au losange allait renforcer sa présence sur le segment C, à savoir celui des berlines et SUV compacts.

La CMF-EV est conçue pour accueillir les batteries en son centre sous le plancher tandis que le moteur électrique principal se trouve sous le capot avant pour une configuration de traction. Un second moteur peut être installé sur l’essieu arrière pour offrir une transmission intégrale et un supplément de puissance. Trois capacités de batterie sont prévues selon ces dernières informations : 40 kWh, 60 kWh et 87 kWh. Avec le pack de 60 kWh et le moteur unique de 217ch du concept Renault Mégane eVision, un véhicule reposant sur cette architecture pourrait parcourir 450km sur une charge en conduite mixte. L’autonomie à une vitesse stabilisée de 120 km/h serait de 300km.



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pour L’Automobile Magazine