Carlos Tavares, le patron de Stellantis, né de la fusion récente entre PSA et FCA, devra s’y résoudre : Peugeot ne tentera pas un come-back aux Etats-Unis au cours des prochaines années. En revanche, d’autres marques du groupe, telles que Alfa Romeo, essaieront d’y progresser significativement à l’avenir.
Le projet de voir un jour la Peugeot 208 et autre 5008 investir les routes de l’autre côté de l’Atlantique, aura fait long feu, après qu’un porte-parole du groupe a annoncé officiellement l’abandon du projet d’un retour de la marque au Lion en Amérique du Nord. Un vœu devenu pieux de la part de Carlos Tavares, le directeur général du Groupe Stellantis qui en rêvait pourtant il y a encore quelques années, caressant ainsi l’espoir d’un come-back de Peugeot (si tant est qu’on puisse parler de come-back) dès 2023.
Plutôt que des modèles Peugeot au pays de l’Oncle Sam, le groupe franco-italo-américain a dès lors revu sa stratégie nord-américaine, souhaitant désormais davantage s’y affirmer avec des marques (il en possède 14 en portefeuille) déjà bien implantées telles que Jeep, Chrysler ou encore Dodge, nettement plus « parlantes » pour les clients américains (pour qui l’automobile française se résume peu ou prou à la Citroën DS, évidemment à la Peugeot 403 Cabriolet de Columbo, et, dans une moindre mesure, à la Peugeot 505). Stellantis compte également y développer sa marque sportive premium Alfa Romeo, aux modèles il est vrai à l’indéniable pouvoir de séduction.
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pour L’Automobile Magazine