Ce n’est un secret pour personne : les voitures électriques perdent de leur autonomie en hiver. Mais ce n’est pas seulement en raison des fonctions de chauffage de l’habitacle ou de l’usage des équipements.

Les sceptiques de la voiture électriques avertissent à l’envi : si les batteries vieillissent aussi mal que celles de nos téléphones, nos autos “vertes” ne sont pas près de se démocratiser. Or, les années passent et les électriques les plus anciennes ne semblent pas souffrir d’obsolescence. C’est heureux, étant donné le coût environnemental et financier de ces accumulateurs qui envahissent petit à petit nos capots. Commercialisée depuis 2013, la Renault Zoe se trouve désormais facilement en occasion, avec, à de rares exceptions près, moteurs et batteries d’origine aux capacités quasi intactes. Idem pour les Tesla Model S, vendues depuis 2012. En revanche, difficile d’être aussi enthousiastes sur les performances des voitures électriques en hiver qui, cette fois, comme nos smartphones, perdent en efficacité avec le froid.

Nous le constatons chaque jour au volant : les voitures électriques offrent une autonomie moindre quand les températures baissent. On l’explique en partie par les équipements de base comme le chauffage, les sièges chauffants ou les phares, qui pompent une certaine quantité d’énergie. Mais ce que nous observons surtout, c’est que l’autonomie fond lors des premières minutes d’utilisation lorsque la voiture reste stationnée dehors sans être branchée. La raison tient à la température de fonctionnement de la batterie, qui doit être maintenue entre 20 et 35°. Si la voiture dort dehors par température froide, le système pompe donc un maximum d’énergie pour mettre l’accumulateur à température le plus vite possible. Ce sont donc 30 à 40 km qui s’envolent très rapidement alors que vous n’avez parcouru que 10 km de votre trajet et ce quel que soit le modèle.



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pour L’Automobile Magazine