Le gouvernement a rendu public cette semaine les conclusions du rapport sur les émissions des voitures essence, diesel et hybrides dans la vraie vie. Une étude indépendante, faite en conditions réelles et dont les résultats ne vont pas toujours dans le sens du discours politique actuel.

En pleine polémique sur les voitures hybrides rechargeables, les conclusions de l’IFPEN tombent plutôt bien. L’étude, commanditée à l’Institut français du pétrole et énergies nouvelles par le gouvernement, est en effet intéressante, pour trois raisons. La première, c’est quelle a été conduite sur plusieurs mois et sur un usage des voitures dans la “vraie” vie, loin des cycles d’homologation européens. La seconde, c’est que les véhicules choisi ont déjà plusieurs milliers de kilomètres à leurs compteurs. Autant de points qui donnent du crédit aux conclusions tirées. La troisième, c’est que les conclusions ne vont pas forcément dans le sens du discours actuel. Mais impossible pour le ministère de la Transition écologique de se dédire, il préfère s’entêter à encourager l’hybride et l’hybride rechargeable à tous prix

Tout d’abord il faut souligner l’intérêt de cette étude indépendante, dont la volonté a été de comparer de façon scientifique et analytique les performances environnementales des technologies essence et diesel sans tenir compte de l’ambiance actuelle qui pointe du doigt l’automobile comme responsable à elle seule du dérèglement climatique mondial. Saluons donc cet effort de neutralité. Puisse-t-il remettre un peu de vérité dans un débat souvent orienté et servir d’élément de réflexion supplémentaire pour ajuster les politiques publiques en matière de fiscalité automobile. En revanche, à aucun moment les modèles étudiés ne sont directement nommé.



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pour L’Automobile Magazine