La transition vers la voiture électrique paraît inéluctable. Les constructeurs français, comme les autres, sont contraints de suivre le mouvement. Ils seront soutenus par l’État qui vient de lancer un appel à projet de 1,1 milliard d’euros pour soutenir les nécessaires investissements.
Le passage à l’électrique aura bien lieu. 2035, c’est acté selon la Commission européenne, le thermique ne sera plus proposé à la vente à cette date. Plus hésitant parfois dans les travées du Parlement aux 27 pays qui ont même évoqué une clause de « revoyure » en 2026.
C’est que cette marche forcée vers la fée branchée pose nombre de problèmes, qui se comptent en autant de migraines pour les ingénieurs et d’investissements pour les financiers. Pêle-mêle, les bornes de recharge, leur installation et la capacité des réseaux électriques à soutenir une telle demande de « jus », l’autonomie de ces voitures qui inquiète l’automobiliste biberonné depuis des lustres au mazout, leur conception plus proche de l’ordinateur que de la mécanique d’antan et le niveau d’acceptabilité du futur utilisateur, le prix de ces engins roulants nouveaux, leurs réelles vertus vertes du puits (ou de la centrale) à la route…{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
Les constructeurs français font le dos rond
Face à ces incertitudes, il est urgent de s’adapter. Chose plus aisée pour les start-up roulantes, d’ailleurs une seule a réellement percé et n’est plus considérée comme telle et pour les constructeurs chinois assurés d’écouler d’importants volumes couvrant leur mise initiale.
Pour les constructeurs traditionnels, deux écoles se dessinent. Les « premiums » ont suffisamment de cash pour absorber – pour le moment – le passage à l’électrique, les autres, les généralistes, sont contraints de se réinventer, tant technologiquement qu’industriellement. Côté français, on s’accommode. Pas persuadé que le 100% électrique dans une douzaine d’années sera l’alpha et l’oméga de l’engin roulant du quotidien, les constructeurs bleu-blanc-rouge préfèrent toutefois être acteurs que regarder passer les autos qui ne font pas de bruit.

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Stanislas Grenapin pour TURBO.fr