Le Salon de Genève approche à grands pas et, avec lui, l’excitation de voir revenir l’un des principaux événements automobiles sur le sol européen. Cependant, les attentes sont tempérées, puisque de nombreux constructeurs vont manquer à l’appel et ne seront pas présentes sur le salon, qui doit se tenir à Genève du 26 février au 3 mars 2024.
On le sait, les salons traditionnels n’ont plus le vent en poupe depuis quelques années. La crise du Covid ne leur a pas fait de bien, c’est certain, mais cette perte de vitesse se sentait déjà avant la pandémie. Plusieurs raisons à cela, à commencer par le fait que certains constructeurs privilégient désormais d’autres types d’événements dans des cadres plus valorisants que celui offert par des halls froids et couverts de moquette. C’est pourquoi le Festival of Speed de Goodwood, le concours d’élégance de la Villa d’Este ou encore la Monterey Car Week en Californie ont davantage le vent en poupe. C’est vrai qu’il est plus agréable d’admirer des voitures au bord d’un lac ou sur un golf face au Pacifique, plutôt que sous des lumières artificielles.
Mais cette perte d’intérêt des constructeurs pour les salons classiques ne tient pas qu’à cela, puisque même les marques généralistes sont de moins en moins présentes. Volkswagen, par exemple, avait boudé le dernier Mondial de l’Auto de Paris en 2022, alors qu’elle était bien présente au dernier Rétromobile. Les mentalités évoluent, de même que les stratégies de communication des constructeurs. Sans oublier, bien sûr, la crise du Covid qui a entraîné une pause de plusieurs années, ce qui a fait tomber quelques salons dans une sorte d’oubli. Cela ne signifie pas qu’ils ne séduiront plus jamais, en revanche les éditions à venir vont être cruciales pour regagner la confiance des marques, qui décideront peut-être d’y revenir pour exposer leurs dernières nouveautés.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}

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Maxime Duchemin pour TURBO.fr