Passé un certain cap de puissance et de performances, les chiffres ne veulent plus dire grand-chose pour la plupart d’entre nous. Difficile de s’imaginer, par exemple, ce que les 1.500 ch du W16 d’une Bugatti Chiron représentent concrètement. Et plus de 370 km/h ? Abstrait sur le papier… et délirant dans la séquence suivante.

Les habitués des hautes vitesses connaissent bien cette impression. Au-delà de 200 km/h, le conducteur a peu à peu le sentiment que c’est le paysage qui vient à sa rencontre, et non plus que l’on avance réellement. C’est assez enivrant, en soi. Les 300 km/h sont une autre barrière. Là, le champ de vision se réduit drastiquement. Il faut de la place, et mis à part aux Hunaudières ou autre sérieuse portion rectiligne d’Autobahn, atteindre cette vitesse est extrêmement délicat (et répréhensible, même si un Peugeot 5008 des forces de l’ordre détruira son 3 cylindres Puretech bien avant).

Même pour une Bugatti Chiron, qui passe de 0 à 300 km/h en 13,1 s, il faudra trouver la portion de route adéquate. Et tous les circuits ne disposent pas d’une ligne droite suffisante pour tutoyer les limites de l’hypercar française. De toute façon, à 300 km/h, on en est encore loin.



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Antoine Arnoux pour TURBO.fr