Malgré son tout petit moteur essence de 102 chevaux et son poids plume, le malus écologique du Suzuki Jimny atteindrait des sommets sans cette astuce trouvée par le constructeur japonais en France.

Avec son physique de petit Mercedes Classe G et son tarif assez abordable (il coûtait 19 990€ en version haut de gamme), le Suzuki Jimny de dernière génération fait tourner toutes les têtes. Au point de déborder totalement les concessionnaires de la marque, incapables de répondre à la demande. Malheureusement pour le petit tout-terrain japonais, sa mise au point de pur franchiseur l’empêche d’afficher des rejets de CO2 au niveau de ses dimensions et de sa puissance fiscale : avec 178 g/km revendiqués, il était en effet soumis théoriquement à un malus de 5 105€ d’après le barème 2021. La version à boîte automatique, avec 198 g/km, recevait même 13 682€ de malus. À 21 175€ le modèle, ce malus délirant double quasiment le prix de la voiture !

Voilà pourquoi Suzuki a décidé, dès le début de l’année 2020, de retirer le Jimny du marché. Le constructeur précisait alors que ce Jimny reviendrait en 2021, uniquement en version utilitaire. Et pour cause : les utilitaires légers, disposant d’un habitacle à deux places sans la banquette arrière, échappent totalement au malus écologique. Ils ne comptent pas non plus dans les ventes de véhicules tenus à une moyenne européenne de 95 g/km de CO2 par gamme depuis le 1er janvier 2021 (sous peine de grosses pénalités financières pour les marques). Le nouveau Jimny « 2021 », devenu un simple « VUL » à deux places, échappe donc au malus à l’achat.



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Cédric Pinatel pour TURBO.fr